One of the longer and more detailed accounts.

Look forward to seeing the questions and, in a few years, any government or other evaluations on the effects:

La décision, publiée mercredi dans la Gazette officielle, indique que les ressortissants étrangers et les membres de leur famille qui souhaitent s’établir au Québec (à l’exception d’un enfant à charge de moins de 18 ans ou d’une personne ayant une condition médicale) devront obtenir une « attestation d’apprentissage des valeurs démocratiques et des valeurs québécoises exprimées par la Charte des droits et libertés de la personne ». Le score minimum pour réussir l’évaluation est fixé à 75 %.

En vertu d’un accord entre Québec et Ottawa, le gouvernement du Québec est responsable de la sélection des immigrants économiques qui s’établissent sur son territoire. Pour immigrer au Québec en vertu du programme régulier des travailleurs qualifiés, un ressortissant étranger doit soumettre son intérêt au ministère de l’Immigration du Québec, qui évalue les candidatures selon une liste de critères socio-économiques. Un travailleur qualifié dont le profil correspond aux besoins du Québec est ensuite invité à présenter une demande formelle pour obtenir un certificat de sélection du Québec (CSQ), un document essentiel pour obtenir d’Ottawa le statut de résident permanent afin d’immigrer au Québec.

Dès janvier, Québec exigera désormais qu’un travailleur qualifié qui souhaite immigrer au Québec réussisse également son test des valeurs dans les 60 jours suivant sa demande de CSQ.

Qu’arrive-t-il en cas d’échec ?

Un ressortissant étranger qui ne réussirait pas son test des valeurs une fois qu’il a été invité par Québec à présenter sa demande pour obtenir un CSQ pourrait reprendre l’évaluation une première fois. Dans le cas d’un deuxième échec, il pourrait refaire l’examen une deuxième fois ou suivre, au Québec, un cours administré par le ministère de l’Immigration.

Or, si le ressortissant étranger choisit toutefois de tenter sa chance en passant le test une troisième fois, sans suivre le cours, celui-ci renoncerait à son droit à suivre le cours, explique-t-on dans la Gazette officielle.

L’imposition d’un test des valeurs aux immigrants est une promesse de longue date du gouvernement Legault. En campagne électorale, François Legault promettait toutefois d’imposer ce test aux immigrants une fois ceux-ci arrivés sur le territoire québécois. Ceux qui auraient échoué l’examen auraient été expulsés du territoire canadien. Or, Québec ne dispose pas de ce pouvoir et Ottawa a fermé la porte à un tel scénario.

La Gazette officielle ne présente pas mercredi des exemples de questions qui seront demandées aux ressortissants étrangers. Par le passé, le ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, a affirmé que celles-ci seraient fondées sur les valeurs exprimées par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.