Legault s’emmêle à nouveau – On immigration and particularly citizenship

While the first part points out his lack of knowledge, it is the latter part where he is effectively promoting a separate Quebec version of citizenship with longer residency requirements (3 years to become a Permanent Residents, then the 3 year citizenship residency requirement) along with yet again, a Quebec Values Charter that is more revealing.

He also needs to consider the demographic and financial implications of reduced immigration that Chantal Hébert recently pointed out (By campaigning to cut immigration, Quebec’s opposition parties are playing politics with their province’s future):

François Legault reconnaît ne pas connaître sur le bout des doigts les étapes à franchir par un immigrant pour obtenir sa citoyenneté canadienne.

« Ce bout-là, je n’aurais pas gagné Génies en herbe », a-t-il laissé tomber lors d’une conférence de presse dimanche.

Le chef de la Coalition avenir Québec faisait allusion aux « bonnes questions » posées la veille par un reporter sur le système d’immigrationcanadien. À l’une d’elles, il avait répondu qu’un résident permanent n’a qu’à passer « quelques mois » au pays avant de devenir citoyen canadien. Or, c’est au moins trois ans.

« J’ai lu pas mal toute la nuit là-dessus », a mentionné le chef caquiste, tout en disant maîtriser les ressorts de l’immigration ― ou à tout le moins « l’essentiel, oui ».

Pourtant, le favori des sondages a encore confondu, dimanche, les conditions d’obtention de la résidence permanente et celles de la citoyenneté. En effet, M. Legault a dit qu’un résident permanent doit faire l’objet d’une enquête de sécurité et d’un examen médical avant de demander la citoyenneté, oubliant de dire qu’il doit aussi réussir l’examen de citoyenneté, qui porte notamment sur la géographie, l’histoire sociale, culturelle et politique du Canada, et démontrer qu’il a une « connaissance suffisante » de la langue française ou anglaise. « On va prendre votre question en délibéré », a lâché M. Legault, au terme d’un échange de quelques minutes sur le sujet.

Le chef de la CAQ a dit ne pas croire que les réponses erronées ou incomplètes qu’il a données sur le sujet aux médias nuisent à sa crédibilité. « Les Québécois, ce qu’ils veulent savoir, c’est : “Est-ce qu’on veut 40 000 ou 50 000 immigrants par année ?” La CAQ, c’est 40 000. Les libéraux, c’est 50 000. Les Québécois, ce qu’ils veulent savoir, c’est : “Est-ce que les immigrants, à l’avenir, vont devoir réussir un test de valeurs et un test de français ?” Ils savent qu’avec la CAQ, la réponse, c’est oui. Avec le Parti libéral, c’est non. C’est ça que les Québécois veulent savoir. C’est ça la crédibilité d’un chef de parti. Puis, quand je suis concret et pragmatique, je pense que les Québécois comprennent très bien ce que je dis », a-t-il affirmé à la presse.

Dans cet esprit, M. Legault a réitéré dimanche sa promesse de soumettre les nouveaux arrivants à un test de connaissance de français et des valeurs québécoises, dont la réussite serait une condition à l’obtention d’un certificat de sélection du Québec (CSQ).

D’ailleurs, selon lui, l’examen de citoyenneté préparé par le gouvernement fédéral ― qui constitue un « bon test », à ses yeux ― « vient comme montrer que ce n’est pas si effrayant que ça ce [que la CAQ] demande ». « Pourquoi ce test, au fédéral, serait acceptable et le nôtre pas acceptable ? » a-t-il demandé.

Citoyen canadien en 6 ans ?
Selon l’engagement de la CAQ, il faudrait environ six ans à un immigrant pour obtenir un passeport canadien au Québec ― trois ans pour obtenir un CSQ et la résidence permanente, plus trois ans pour la citoyenneté canadienne ―, comparativement à trois ans dans le reste du Canada. « Le français sera toujours vulnérable au Québec, en Amérique du Nord. Donc, oui, il y aura des exigences plus grandes au Québec que dans le reste du Canada », a soutenu François Legault.

Source: Legault s’emmêle à nouveau

Immigration: Legault se défend d’avoir envoyé un message de fermeture

Nuancing or spinning his earlier comments:

François Legault s’est défendu vendredi d’avoir envoyé un message de fermeture aux nouveaux arrivants lorsqu’il a affirmé que l’immigration pose un « risque » pour la survie du français. Il affirme au contraire que ses propositions aideront les immigrants à « avoir du plaisir à vivre au Québec. »

Le chef de la Coalition avenir Québec a provoqué de vives réactions, jeudi, lorsqu’il a dit craindre que « nos petits-enfants » ne parlent plus le français si le système d’immigration n’est pas réformé.

À ceux qui y voient un message de fermeture, M. Legault a assuré que c’est tout le contraire. En fait, a-t-il dit, les immigrants seront les premiers à profiter des réformes d’un éventuel gouvernement caquiste.

« Ce qu’on dit aux immigrants, c’est que si vous voulez avoir du plaisir à vivre au Québec, il faut vous intégrer, a dit M. Legault. Pour s’intégrer, il faut parler français. C’est bon pour le Québec, c’est bon pour les nouveaux arrivants. »

« Ce qu’on souhaite, c’est qu’ils soient des citoyens qui participent pleinement, d’abord à l’emploi, mais aussi en parlant avec les voisins la langue commune, le français », a-t-il ajouté.

Les positions de la CAQ ont souvent été critiquées à Montréal, où le parti n’a jamais fait élire un seul député. M. Legault a abordé le problème de front lors d’un point de presse dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles aux côtés de sa candidate, la mairesse Chantal Rouleau.

La veille, cette dernière avait semblé contredire son chef en affirmant qu’elle n’a « pas peur » pour l’avenir du français au Québec. Vendredi, elle a assuré être sur la même longueur d’onde que M. Legault.

« L’inquiétude, elle sera pour les générations futures, a-t-elle expliqué. Si on n’agit pas maintenant, ça pourra être inquiétant plus tard. Mais c’est toujours l’histoire de la langue française au Québec : il faut toujours être vigilant. »

Cette dernière n’a cependant pas été en mesure de dire combien d’immigrants habitent sa circonscription. Il y en a 6200 selon le dossier socio-économique du Directeur général des élections, soit environ 12 % de la population.

Immigration économique

M. Legault propose de réduire à 40 000 le nombre d’immigrants qui arrivent au Québec chaque année, une baisse d’environ 20 %. Il souhaite aussi obtenir d’Ottawa le contrôle sur le programme de réunification familiale, par lequel environ 12 000 immigrants arrivent chaque année.

Ce programme fédéral permet à une personne déjà installée au Québec d’être réunie avec d’autres membres de sa famille en parrainant leur demande d’immigration. M. Legault lui reproche de n’imposer aucune exigence quant à l’apprentissage du français.

Or, même si le gouvernement Trudeau refuse de céder le contrôle du programme, un gouvernement caquiste restera ferme sur son objectif de réduction global. Quitte à réduire le nombre d’immigrants économiques qui sont sélectionnés par Québec.

« Ça pourrait être ça », a-t-il convenu.

Source: Immigration: Legault se défend d’avoir envoyé un message de fermeture

ICYMI: CAQ wants to let fewer immigrants into Quebec

It is always amazing – but not necessarily surprising – that politicians pick numbers out of a hat without any real justification (apart from it being a nice round number (20 percent or 10,000).

But  we are likely to see a similar approach with the Liberal government’s strong indications of a substantial increase in immigration.

Not every criticism of increased immigration fans “the flames of intolerance,” it depends on the words used and the concerns raised:

The Coalition Avenir Québec wants to decrease the number of immigrants allowed into Quebec.

The right-leaning party says it would reduce the province’s immigration threshold by 20 per cent, from 50,000 to 40,000 people per year.

Leader François Legault announced his party’s newest idea in Saint-Jérôme Tuesday, the last day of caucus meetings ahead of the fall parliamentary session.

He said thousands of immigrants haven’t mastered French and haven’t entered the job market.

“We have to open our eyes. We have a real problem,” he said.

When asked whether current immigration policies threaten Quebec identity, Legault said that he can “objectively” see that certain people who live in the province “don’t adhere to a fundamental value, equality between men and women.”

However, Legault said he still believes the majority of Quebecers believe in that equality.

“But we have to be careful, we have to ask questions, like the ones they’re asking in Europe,” he said.

In April, Immigration Minister Kathleen Weil said the provincial government is planning to keep the threshold at 50,000 people for 2017.

In an interview with Radio-Canada, immigration lawyer Stéphane Handfield questioned the reason for a 20 per cent decrease.

“Why not 45,000, why not 30,000, why not 35,000?” he said.

During the announcement, Legault repeatedly mentioned the need to protect the French language.

Quebec has a special agreement with the Canadian government when it comes to immigration — skilled workers must obtain what is called a selection certificate from the Quebec government before applying for permanent residency.

Handfield said while he is all for protecting the French language, he pointed out skilled workers who want to immigrate to Quebec must demonstrate they can speak French in order to obtain that certificate.

Quebec’s Trump?

Both Premier Philippe Couillard and Québec Solidaire MNA Françoise David have recently compared Legault to U.S. presidential candidate Donald Trump.

In March, Couillard accused Legault of “fanning the flames of intolerance” when Legault questioned a possible increase in the province’s immigration threshold.

Source: CAQ wants to let fewer immigrants into Quebec – Montreal – CBC News

ICYMI: Burkini would not likely pass the CAQ’s citizenship test, says Legault e

Not totally surprising that the CAQ would play identity politics but still disturbing given its predecessor, the ADQ, did so:

It was Legault who opened himself up to the attacks when, arriving for a two-day meeting of his caucus, raised the issue when asked if he still has confidence in his caucus chairperson, Nathalie Roy.

Roy said last week she wanted the burkini — a piece of clothing which covers the entire body and head leaving only the face, hands and feet visible — banned. It is the same clothing which sparked a furor on the beaches of France this summer.

Photos of police officers who intervened on the beaches because of Muslim women wearing burkinis were seen around the world.

After saying he has the same “malaise,” as Roy when it comes to the burkini, Legault said it explains why the CAQ — should it form a government — is proposing to create a values test for newcomers.

It would be CAQ policy to require new immigrants to pass a test on Quebec’s language, and cultural values, after a three-year probationary period. If they don’t pass after two tries, they would be asked to return to their country of origin or to another province in Canada.

Legault ventured that immigrants in favour of the burkini would likely fail those tests and could be refused citizenship because a burkini runs against the principle of equality between men and women.

“There are big questions to be asked on such a piece of clothing,” Legault said. “Does it respect the fundamental values we have in Quebec on the equality of men and women?”

Asked by a reporter what would happen to a person who had moved to Quebec and insisted that the burkini was part of their faith, Legault was clear:

“They don’t get citizenship, that’s all.”

Source: Burkini would not likely pass the CAQ’s citizenship test, says Legault | Montreal Gazette

Immigration: la proposition caquiste est insensée, selon Couillard

Premier Couillard responds to the latest proposals of the CAQ (Immigration: la CAQ veut resserrer les exigences):

Le premier ministre s’est insurgé mardi contre la volonté de la CAQ de montrer la sortie aux immigrants qui n’arrivent pas, à terme, à s’intégrer à la majorité francophone, au marché de l’emploi et aux «valeurs québécoises».

À son avis, la proposition de la CAQ ne tient pas la route et ferait fuir «les travailleurs qualifiés» désireux de s’implanter au Québec si elle devait être appliquée.

En vertu de la proposition caquiste, les immigrants seraient soumis à un certificat d’accompagnement transitoire qui leur accorderait trois ans – maximum quatre – pour faire leur devoir.

À défaut de satisfaire aux trois exigences édictées – connaissance du français, emploi, adhésion aux valeurs de la charte des droits et libertés – les nouveaux venus se verraient privés du certificat de sélection du Québec, un document requis pour obtenir le statut de résident permanent et de citoyen canadien.

En Chambre, le chef caquiste François Legault a rappelé que 42 pour cent des 50 000 immigrants que reçoit le Québec chaque année ne connaissent pas le français et que 78 pour cent d’entre eux ne suivent pas les cours d’intégration aux valeurs communes. Endémique, le taux de chômage atteint 17 pour cent chez les immigrés installés au Québec depuis moins de cinq ans.

Le chef du gouvernement libéral a dit convenir que l’emploi «est la source la plus rapide d’intégration à la société» et que l’accès au marché du travail permet «de développer la connaissance pratique du français».

Mais à ses yeux, le projet caquiste se démarque par son «simplisme» et est carrément «insensé».

«Qu’est-ce que c’est que cette histoire? On va faire passer des examens à des immigrants trois ans après leur arrivée et s’ils ne passent pas, bien, ils s’en retournent chez eux. Bravo!», a ironisé le premier ministre pendant la période de questions.

Selon lui, les resserrements préconisés par la formation de François Legault auraient un effet repoussoir sur les travailleurs qualifiés dont le Québec a besoin.

Immigration: la proposition caquiste est insensée, selon Couillard | Martin Ouellet | Politique québécoise.

Globe editorial mocking the CAQ proposal:

This “new pact” with immigrants would be accompanied by a Law on Interculturalism, whatever that means. Half a dozen years ago, the philosopher Charles Taylor said that interculturalism and multiculturalism are really the same thing; the prevailing Quebec ideology, however, insists that there is some distinction.

Mr. Legault is invoking the fear of “radicalization” and “preachers who would denigrate fundamental values.” Similarly last month, while foolishly raising alarm over a project for a mosque in Shawinigan, he called for the creation of a new agency that would scrutinize proposed new religious institutions. The goal is to block any Muslim applicants who “denigrate Quebec values.”

All this, curiously, is accompanied by a worry, among Mr. Legault and others, that immigrants who settle in Quebec have a low rate of actually staying: Only three-quarters of those who came between 2003 and 2012 are still there. Why not welcome them more warmly, rather than spread panic about their religious practices?

 François Legault puts out the unwelcome mat 

Immigration: la CAQ veut resserrer les exigences

The CAQ continues its focus on identity politics in the current consultations on immigration, with probationary residency and a test on Quebec values:

«Il faut être prudents, c’est un sujet qui est complexe, c’est délicat, il ne faut pas faire des amalgames, il faut être respectueux, a-t-il dit. Mais il faut aussi être francs, et je pense que la société québécoise sortirait gagnante qu’on se donne des balises très claires quant à la sélection et l’intégration des immigrants.»

M. Legault a expliqué que ses propositions, dont il espère que les libéraux s’inspireront, visent notamment à répondre aux préoccupations soulevées par les attentats de djihadistes à Paris.

«Il y a actuellement une inquiétude fondée au Québec, a-t-il dit. Veut-on avoir des futurs immigrants qui pourraient devenir des prédicateurs, qui viendraient dénigrer des valeurs fondamentales comme l’égalité entre les hommes puis les femmes? Je pense que les Québécois ne souhaitent pas ça, donc je pense que c’est important.»

Cette nouvelle procédure serait disponible pour les travailleurs qualifiés, qui comptaient pour 58 pour cent des 52 000 immigrants accueillis au Québec en 2013.

M. Legault croit qu’il est souhaitable d’autoriser plus rapidement les immigrants à venir s’établir au Québec quand leurs qualifications correspondent aux besoins du marché du travail québécois.

En contrepartie, la CAQ rehausserait les exigences de connaissance du français en plus d’imposer la réussite d’un cours portant sur les valeurs québécoises véhiculées notamment par la Charte québécoise des droits et libertés.

Trois ans après leur arrivée, les travailleurs qualifiés devraient ainsi répondre à ces exigences de manière satisfaisante en plus de prouver leurs efforts d’intégration du marché du travail, a expliqué le chef caquiste en conférence de presse.

«De la même façon qu’un touriste qui vient ici, au Québec, à un moment donné, ne peut pas rester de façon permanente, de la même façon qu’une personne qui reçoit un permis de travail temporaire ne peut pas rester ici de façon permanente, effectivement, si, dans ce qui est proposé, l’immigrant ne reçoit pas son certificat permanent, bien, oui, il devra retourner, a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Puis le gouvernement fédéral devra s’assurer que cette personne retourne chez elle.»

Immigration: la CAQ veut resserrer les exigences | Alexandre Robillard | Politique québécoise.

All mosques should face ‘Quebec values’ investigation before being allowed to open: CAQ leader

Sigh …

But why stop there? What about churches? Synagogues? Gurdwaras? Is Legault really sure that they also agree or disagree with “Quebec values” as he would define them?

The leader of Coalition Avenir Québec said Tuesday all mosques should be investigated prior to being allowed to open in the province.

François Legault, head of the third-most popular party in Quebec’s legislature, said a public body should be created to investigate people who potentially disagree with so-called Quebec values.

Legault said the body would be able to find out if “applicants [for mosques] have consistently denigrated Quebec values.”

He said municipal authorities could use information collected by investigators in order to deny permits to people wanting to open mosques in the province.

Legault’s comments were in reaction to news that a Quebec town north of Montreal bowed to citizen pressure and denied a zoning change that would have allowed people to build a mosque.

All mosques should face ‘Quebec values’ investigation before being allowed to open: CAQ leader

Graeme Hamilton’s well-put commentary:

Mr. Couillard has criticized Mr. Legault’s proposal to clamp down on speech that runs counter to Quebec values. In the National Assembly Wednesday, Mr. Couillard said Mr. Legault’s plan would affect not just mosques but churches and synagogues. “There exists in Quebec a church that does not allow women to be celebrants,” he said. “There exists in Quebec another church that says women and men must be separated in religious buildings.” He said the CAQ “really likes to talk about Muslims, but religion is a much more complex phenomenon than that.”

But Mr. Couillard has stopped short of condemning Shawinigan’s actions. He simply expressed the hope that a dialogue between municipal officials and Muslim leaders will lead to a solution. Philippe Bégin Garti, a Shawinigan lawyer involved in the mosque project, declined comment Wednesday, saying his group is in talks with the city and seeking “an amicable solution.”

Mr. Legault accused the Premier of giving priority to free speech over other values and said the government’s inaction was sowing fear in the population.

If there is a segment of the population with reason to fear, it is the Muslims who are being told the mere act of worshipping is cause for suspicion. Instead of denouncing the insults thrown at Shawinigan Muslims last week, Mr. Legault sought to score political points by feeding the prejudice.

Shawinigan is a short drive from little Hérouxville. That is where the 2007 adoption of a “code of life” purporting to tell newcomers what’s what helped trigger a full-blown crisis in Quebec, as people objected to the “accommodation” of religious minorities. Then as now, strong political leadership was sorely lacking.

Graeme Hamilton: Quebec politicians playing to ‘irrational fears’ about Islamic extremism

Le fisc doit sévir contre les intégristes religieux, dit Legault

Not fully thought out. Implications on freedom of speech and what about fundamentalists of other religions, such as Christians and Jews. After all, fundamentalists of all religions tend to reject the largely secular values dear to Québecois.

Will subsidies for schools, or tax exemptions, for example, be removed?

Ce serait là une façon de faire taire les leaders religieux intégristes, a fait valoir mercredi le chef du parti, François Legault.

Dans le même esprit, la CAQ réclame que soit amendée la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, de manière à interdire les enseignements ou prêches religieux destinés à rejeter des valeurs chères aux Québécois, telles que la démocratie, l’égalité entre hommes et femmes et le respect de l’orientation sexuelle.En conférence de presse mercredi, le chef de la CAQ, accompagné de la députée caquiste Nathalie Roy, a décrit sa vision de la lutte contre l’intégrisme religieux, en demandant au gouvernement Couillard d’agir en déposant « rapidement » un projet de loi, comme il s’est engagé à le faire à maintes reprises.

« Notre système n’est pas adapté pour lutter contre l’intégrisme », a dit d’entrée de jeu M. Legault, accentuant la pression sur le gouvernement « pour protéger les valeurs québécoises ».

M. Legault a dit juger normal de restreindre les libertés religieuses de ces individus radicaux, dans une société libre et démocratique comme la société québécoise.

Les corporations religieuses jouissent de plusieurs avantages sur le plan fiscal, au niveau provincial et municipal : exemption d’impôt sur leurs revenus, déduction pour le logement, remboursement de 50 pour cent de la TVQ pour leurs achats et activités, tout comme l’exonération de la taxe foncière et de la taxe scolaire.

L’octroi, par les municipalités, de certificats d’occupation d’immeubles serait aussi visé par le plan d’action caquiste.

Selon les voeux de la CAQ, le Registraire des entreprises pourrait refuser l’incorporation à un groupe religieux qui entretient « des liens quelconques avec une organisation criminelle ou une entité terroriste reconnue au Code criminel », a indiqué de son côté la porte-parole du parti sur ces questions, Nathalie Roy.

M. Legault s’est gardé de viser une religion en particulier, ou de faire un amalgame entre religion et terrorisme.

Durant la conférence de presse, il a dit qu’il ne fallait pas pour autant « se mettre la tête dans le sable », préférant privilégier une attitude préventive : « tous les terroristes étaient d’abord des intégristes. Il y a un genre de terreau fertile » dans certaines pratiques religieuses, a-t-il commenté.

Le fisc doit sévir contre les intégristes religieux, dit Legault | Le Devoir.

Quebec Values Charter Round-Up

Third-party leader François Legault tries to create some space for his party between the PQ and the Liberals in the ongoing Quebec Charter debate, noting the ugly tone and focus on Quebec Muslims, and wanting to find a compromise approach working with the other party leaders. His proposal was quickly rejected by PQ Premier given their wedge-issue electoral strategy.

Legault dénonce le «procès contre la religion musulmane»

Lysiane Gagnon criticizes Quebec Liberal Leader Philippe Coulliard for his recent silence on the Charter.

Liberal values, but no Liberals

A further illustration of the PQ political strategy can be seen in Minister Drainville’s release of the public consultations on the Charter. Like so many governments these days, the consultation process was designed to generate a more favourable result for the government, rather than a more objective reading. Interestingly, lots of support for the removal of the crucifix in the Assemblée nationale, and opposition to cities and sectors having an exemption.

Charte des valeurs: Drainville évoque des changements