Keller: Donald Trump’s victory is about class, not race. And that’s a good thing

I would argue both but more discussion about class and less about identity is positive:

…A multiracial society is a lot more difficult to sustain if politics is fought over immutable characteristics, with skin colour or ethnicity dictating how I vote, and which party courts or targets me. Democrats have long accused the MAGA movement of being white supremacy on steroids, but more and more blue-collar voters of all races, particularly Hispanics, don’t see it that way. They see MAGA as a working-class movement.

It’s not a great thing for a society to have deep class divisions – but it’s a heck of a lot better than a deep racial divide. Class, in the U.S. and Canada, is not a fixed thing. It’s mutable, evolving and debatable. It’s about everything from lifestyle to mindset to culture, all which can and do change – unlike skin colour.

It’s notable that, while Ms. Harris and Democrats ran against the U.S. Supreme Court’s 2022 decision that ruled against a constitutional right to abortion, they never mentioned the monumental 2023 Supreme Court decision that declared affirmative action in college admission unconstitutional. Race-blind admission is a popular policy, even in Democratic-controlled California, where whites are a minority.

In the years to come, Democrats and Republicans alike will continue to appeal to voters on the basis of tribal identities – small town versus city, college versus blue collar, conservative versus progressive. But electoral appeals based on race have become a lot less salient in American politics. That’s progress.

Source: Donald Trump’s victory is about class, not race. And that’s a good thing

Elon Musk—Powerful Critic Of Illegal Immigrants—Worked Illegally In U.S. At Start Of Career, Report Says

Not all that surprising. In some ways, this election has become as much about the influence of tech bros, whether Musk weaponizing Twitter etc or Bezos not permitting an editorial by the Washington Post:

Billionaire Elon Musk, who has become a staunch opponent of illegal immigration as a top surrogate for Donald Trump, and boosted misleadingclaims about the issue throughout the 2024 election cycle, launched his career in Silicon Valley working illegally, according to The Washington Post.

The Post, citing business associates, court records and company documents, found Musk did not have the legal right to work in the U.S. while creating Zip2—a business directory software company that sold for about $300 million 25 years ago.

Musk, who was born in Pretoria, South Africa, dropped out of a Stanford University graduate program in 1995 as a foreign student to instead work on his start-up.

Musk’s immigration status put the company at risk of not receiving funding, according to the Post, which cited a funding agreement between Zip2 and Mohr Davidow Ventures that Musk, his brother Kimbal and an associate, had 45 days to secure legal work status or face losing out on the $3 million investment.

Derek Proudian, a Zip2 board member who later became the company’s chief executive, told the Post that Zip2 investors did not want its founder deported, and that the Musk brothers’ “immigration status was not what it should be for them to be legally employed running a company in the U.S.”

Musk acknowledged his immigration status when he founded Zip2 in a 2005 email to Tesla co-founders Martin Eberhard and JB Straubel revealed in a lawsuit, where he explained he applied to Stanford to stay in the U.S. legally, according to the Post.

Representatives at X and Alex Spiro, one of Musk’s attorneys, did not immediately respond to Forbes’ request for comment, and Musk has yet to respond to the story on X.

Source: Elon Musk—Powerful Critic Of Illegal Immigrants—Worked Illegally In U.S. At Start Of Career, Report Says

Representation, strategy or both? Sask. election sees increase in racialized immigrant candidates

Of note:

Saskatchewan’s 2024 provincial election features an increase of racialized immigrant candidates, which an expert says makes strategic sense.

In the 2020 provincial elections, the NDP ran many racialized immigrant candidates in Saskatoon and Regina.

This time the Sask. Party has 13 such candidates to the NDP’s three. Those numbers don’t include Indigenous candidates on either side; only candidates who immigrated to Canada at some point in their life.

Why so few for the NDP?

Daniel Westlake, assistant professor in the department of political studies at University of Saskatchewan, said as Saskatchewan becomes more diverse, there’s more pressure on the parties to nominate a more diverse slate of candidates.

“Sask. Party doesn’t surprise me, but I am surprised not to see the NDP with more ethnic, racialized minority candidates,” he said. “In large part because the NDP has been quite proactive in a lot of other provinces at ensuring they’ve recruited a diverse slate.”

Source: Representation, strategy or both? Sask. election sees increase in racialized immigrant candidates

Rioux | Victoires à la Pyrrhus

One pessimistic longer term take on the French election results:

« Il faut que tout change pour que rien ne change », dit le dicton attribué à Tancrède, le jeune noble interprété par Alain Delon dans Le guépard de Visconti. Rarement une phrase aura mieux décrit le psychodrame qui s’est joué en France depuis trois semaines.

Tel est en effet le bilan de ces élections législatives déclenchées sur un coup de tête par Emmanuel Macron dans des délais qui ignorent toute exigence démocratique. Comment qualifier autrement des élections qui auront tout au plus permis à un président narcissique de revenir au centre du jeu, pour un temps du moins, et enfoncé le pays dans une forme de paralysie durable dont il ne pourra pas sortir avant un an, une nouvelle dissolution n’étant pas possible plus tôt ? À moins que le cauchemar ne dure jusqu’à la prochaine présidentielle, dans un peu moins de trois ans.

Car les « barrages » ne font ni un programme ni une majorité. On aura beau tourner les résultats dans tous les sens, personne ne sort victorieux de cette inutile saga électorale. Quel qu’il soit, le prochain gouvernement devra gouverner par ordonnances et faire passer ses lois à coups de procédures d’exception.

À tout seigneur tout honneur, commençons par la gauche, qui est la seule à crier victoire dans la cacophonie ambiante. Avec 182 députés, le bloc de gauche du Nouveau Front populaire arrive miraculeusement en tête, mais à des kilomètres de la majorité absolue (289). Cette pseudo-victoire n’a été possible qu’avec une alliance contre nature, qui a même vu l’ancien premier ministre Édouard Philippe voter communiste pour la première fois de sa vie ! La gauche a d’autant moins raison de crier victoire que sa propre union ressemble à un panier de crabes, où l’on trouve indifféremment un ancien président discrédité comme François Hollande, un « antifa » fiché par les services de police comme Raphaël Arnault, ainsi que des sociaux-démocrates ragaillardis, mais dont le leader Raphaël Glucksmann n’a cessé de traiter d’antisémite celui qui demeure le seul véritable patron de la gauche, Jean-Luc Mélenchon.

Sans oublier que son programme économique, avec ses 230 milliards d’euros de dépenses supplémentaires d’ici 2027, plongerait dans un chaos indescriptible un pays déjà considéré comme l’homme malade de l’Europe et déclassé par les agences de notation. L’arrivée d’un premier ministre comme Jean-Luc Mélenchon apparaîtrait comme un coup fatal. D’autant que le pays devra justifier dès l’automne des compressions de 20 milliards d’euros dans ses budgets.

Avec 168 élus, l’ancienne majorité présidentielle évite la déroute, mais à quel prix ? Le président a peut-être démontré son habileté tactique, mais, dans son camp, son autorité est plus qu’émoussée. Même son premier ministre, Gabriel Attal, a pris ses distances, affirmant n’avoir pas choisi cette dissolution et avoir « refusé de la subir ». Les électeurs n’auront finalement accordé à Emmanuel Macron qu’une forme de sursis, alors qu’il s’apprête à présider un pays qui ressemble plus à la IVe République qu’à celle voulue par le général de Gaulle en 1958. De triste mémoire, cette IVe République avait connu 22 gouvernements en 12 ans, dont 9 avaient duré moins de 41 jours.

Au fond, le portrait qu’offre cette nouvelle Assemblée est à l’opposé de celui que dessinent les suffrages exprimés. À cause du front dit « républicain » contre une « extrême droite » à laquelle les Français croient de moins en moins, le parti le moins représenté à l’Assemblée se trouve être celui qui a recueilli le plus de voix. Avec ses 8,7 millions de voix (contre 7,4 millions à l’alliance de gauche et 6,5 millions à celle du centre), le RN est le champion toutes catégories du vote populaire. Sa progression depuis 2022 est historique. C’est de plus le seul parti qui progresse avec l’apport de voix propres et non d’alliances circonstancielles.

Force est pourtant de constater que le « cordon sanitaire » — que l’ancien premier ministre Lionel Jospin avait lui-même qualifié de « théâtre antifasciste » — fonctionne toujours. Avec pour conséquence que la France se retrouve dans la situation absurde d’un pays qui n’a jamais été aussi à droite, alors même que le résultat de dimanche pourrait entraîner logiquement un tour de vis à gauche et la nomination d’un premier ministre de gauche.

Plus grave encore, les Français ne cessent de répéter qu’après le « pouvoir d’achat », l’immigration et l’insécurité sont leurs principales préoccupations. Deux mots qui figurent à peine dans les programmes du centre et de la gauche. Les idées du RN n’ont jamais été aussi populaires — et sa représentation, si élevée — , mais le parti n’a toujours pas le droit de s’approcher du pouvoir. Lundi, l’ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attali faisait le parallèle avec les élections législatives de 1978, où le Parti socialiste avait lui aussi remporté le premier tour, mais perdu le second. Trois ans plus tard, il entrait à l’Élysée.

Tout cela n’est peut-être que partie remise. En attendant, ces élections ne pourront qu’accentuer le ressentiment. Un ressentiment qui, contrairement aux scrutins précédents, risque de s’exprimer dans une forme de chaos non plus seulement dans la rue, mais aussi à l’Assemblée.

Nous n’avons encore rien vu.

Source: Chronique | Victoires à la Pyrrhus

Why Did Modi Call India’s Muslims ‘Infiltrators’? Because He Could.

Sigh….

Prime Minister Narendra Modi, his power at home secured and his Hindu-first vision deeply entrenched, has set his sights in recent years on a role as a global statesman, riding India’s economic and diplomatic rise. In doing so, he has distanced himself from his party’s staple work of polarizing India’s diverse population along religious lines for its own electoral gain.

His silence provided tacit backing as vigilante groups continued to target non-Hindu minority groups and as members of his party routinely used hateful and racist language, even in Parliament, against the largest of those groups, India’s 200 million Muslims. With the pot kept boiling, Mr. Modi’s subtle dog whistles — with references to Muslim dress or burial places — could go a long way domestically while providing enough deniability to ensure that red carpets remained rolled out abroad for the man leading the world’s largest democracy.

Just what drove the prime minister to break with this calculated pattern in a fiery campaign speech on Sunday — when he referred to Muslims by name as “infiltrators” with “more children” who would get India’s wealth if his opponents took power — has been hotly debated. It could be a sign of anxiety that his standing with voters is not as firm as believed, analysts said. Or it could be just a reflexive expression of the kind of divisive religious ideology that has fueled his politics from the start.

But the brazenness made clear that Mr. Modi sees few checks on his enormous power. At home, watchdog institutions have been largely bent to the will of his Bharatiya Janata Party, or B.J.P. Abroad, partners increasingly turn a blind eye to what Mr. Modi is doing in India as they embrace the country as a democratic counterweight to China.

“Modi is one of the world’s most skilled and experienced politicians,” said Daniel Markey, a senior adviser in the South Asia program at the United States Institute of Peace. “He would not have made these comments unless he believed he could get away with it.”

Mr. Modi may have been trying to demonstrate this impunity, Mr. Markey said, “to intimidate the B.J.P.’s political opponents and to show them — and their supporters — just how little they can do in response.”…

Source: Why Did Modi Call India’s Muslims ‘Infiltrators’? Because He Could.

La maîtrise de l’immigration, «une question de survie», dit Legault

Quebec/federal relations continue to be challenged. Will see how this plays out after the Quebec election and the degree to which federal parties accommodate or set limits:

À quatre mois des élections générales, François Legault fait de l’obtention de nouveaux pouvoirs en matière d’immigration une condition sine qua non à la survie de la nation québécoise.

Le chef de la Coalition avenir Québec propose de hisser le thème de l’immigration parmi les principaux sujets de discussion de la campagne électorale — qui battra son plein à la fin de l’été — afin que « les Québécois comprennent bien l’urgence de rapatrier les pouvoirs » de sélection de quelque 11 000 immigrants inscrits au programme de regroupement familial, qui lui échappent à l’heure actuelle.

Si la « moitié » des participants du programme de regroupement familial continuent de bouder le français comme ils le font présentement, « ça peut devenir une question de temps avant qu’on devienne une Louisiane », a soutenu M. Legault dimanche, tout en évoquant des études gouvernementales sur le sujet.

« Je demande, aux prochaines élections, un mandat fort pour aller négocier ça avec le gouvernement fédéral », a-t-il fait valoir lors du discours de clôture du congrès national de la CAQ, à Drummondville.

François Legault s’est par la suite abstenu de préciser, devant les journalistes, les contours du « mandat fort » qu’il sollicite auprès de l’électorat québécois le 3 octobre prochain. « À partir du moment où on a l’appui d’une majorité de Québécois, c’est dur pour les partis politiques fédéraux de refuser cette demande-là [et] de gagner au fédéral sans appui au Québec », s’est-il contenté de dire.

« Avec tout ce qui se passe chez les conservateurs », un nouveau parti politique plus sensible aux revendications québécoises pourrait apparaître sur la scène politique fédérale d’ici le prochain scrutin fédéral, a-t-il dit.

Référendum sectoriel

Le chef du gouvernement québécois a rejeté l’idée avancée par des membres de la CAQ au cours du week-end de tenir un « référendum sectoriel » en immigration afin d’établir un rapport de force plus favorable. « Ce n’est pas dans les plans », a-t-il mentionné. « Ça suffit le niaisage ! […] La première initiative de la prochaine législature devra être l’organisation d’un référendum sur l’immigration », avait fait valoir le militant de Terrebonne Kevin Serafini samedi. « Bravo ! » avait spontanément crié une sympathisante caquiste. Les membres se sont toutefois bien gardés de l’ajouter dans le cahier de 23 propositions qu’ils ont remis au gouvernement de François Legault.

En revanche, ils se sont par exemple dits favorables à l’idée d’ajouter un cours obligatoire d’histoire et de culture du Québec au programme collégial, de concevoir un « catalogue de grandes œuvres artistiques québécoises » pour les enseignants et de mettre sur pied un musée de l’Histoire nationale du Québec. Le président régional Saguenay–Lac-Saint-Jean de la Commission Relève de la CAQ, Samuel Massicotte, y voit notamment une occasion de donner tort à Lord Durham, selon qui les descendants des Français formaient un « peuple sans histoire et sans littérature ». « On survit encore, malgré certaines tentatives d’un autre ordre de gouvernement de nier notre langue, de nier nos droits. On continue de s’accrocher », a souligné l’enseignant en histoire.

Turbulences économiques ?

À l’approche du rendez-vous électoral, François Legault a exhorté les électeurs québécois à rejeter les propositions des oppositions de gauche, convaincue que « l’argent pousse dans les arbres », et de droite, muette face aux changements climatiques. « Quand les temps sont pleins d’incertitudes, de turbulences et de dangers économiques, ce n’est pas le temps de se lancer dans des aventures avec des idéologues de gauche ou de droite. En fait, quand la mer est houleuse, c’est le temps de confier la barre à une équipe compétente, expérimentée, solide ! » a-t-il déclaré sur la scène du Centrexpo Cogeco, entouré de la plupart des personnes qui brigueront les suffrages sous la bannière de la CAQ. La présidente-directrice générale du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Sonia Bélanger, était dans le lot.

Le premier ministre a plus tard expliqué son changement de ton sur les perspectives économiques québécoises en parlant de projections d’économistes évoquant « 40 % de chances » de récession mondiale. D’ailleurs, la hausse graduelle du taux directeur de la Banque du Canada « n’est rien pour aider l’économie », a-t-il fait remarquer aux médias.

Dans un deuxième mandat, un gouvernement caquiste pratiquera une « gestion rigoureuse des finances publiques », ce qui ne l’empêchera pas de donner un coup de pouce aux Québécois pour « passer au travers » de la hausse du coût de la vie, a indiqué M. Legault devant des centaines de militants gonflés à bloc. Ceux-ci avaient reçu pour consigne de frapper leurs bâtons gonflables, un bleu, un blanc, à l’appel du mot « fierté ». « Sans la prospérité, la fierté manque de moyens. Puis sans la fierté, la prospérité manque de sens. Ça prend les deux », a insisté le chef caquiste en précampagne électorale.

Source: La maîtrise de l’immigration, «une question de survie», dit Legault

And a comparable article in English:

Premier François Legault gave a glimpse into what his provincial election campaign will look like Sunday, with a speech outlining his plan to demand Ottawa hand over more immigration powers to Quebec.

Coalition Avenir Québec (CAQ), Legault’s party, held its caucus in Drummondville, Que., this weekend, a city in the Eastern Townships southeast of Montreal.

Legault told the crowd of about 1,000 people there he wants to ask Quebecers for a “strong mandate” in the Oct. 3 election to be a powerful negotiator with Ottawa on matters of immigration.

The speech Legault gave, which he dubbed “Pride,” was heavily nationalist, calling for the preservation of the French language, Quebec culture and listing the passing of Bills 21 (on secularism) and 96 (the overhaul of the Charter of the French language) as wins for his government.

“We changed Quebec,” he said.

Bill 21 outlaws civil servants in positions of authority, including teachers, lawyers, police officers and judges, from wearing religious garb or symbols. In practice, the law has for the most part affected female Muslim teachers who wear head scarves.

While Quebec manages economic immigration to the province — a power other provinces and territories in Canada do not have — the federal government is responsible for family reunification and the admission of refugees, representing close to half of newcomers to the province every year.

Legault said he wants Quebec to be able to choose much of that remaining half, except for refugees, so that it can prioritize French-speaking foreigners. He said that family reunification cases represent about 11,000 of the 50,000 people who immigrate to the province every year.

Prime Minister Justin Trudeau has so far rejected Legault’s calls for Quebec to have complete control over immigration into the province but has pointed to Bill C-13 tabled by the federal Liberals, which in part aims to increase immigration from French-speaking countries.

Legault said it was a question of the survival of the French language in the province, pointing to the state of Louisiana as an example of a place that used to be predominantly French-speaking but no longer is, surrounded by a nearly monolingual English-speaking country.

“It’s important for Quebecers to understand that it’s a question of survival,” for a French-speaking Quebec, he said.

But when asked by a reporter if there were government studies on the impacts of family reunification and the use of French, Legault’s answer wasn’t clear.

“Is it too much to ask them to learn before moving to Quebec? Is it too much? I don’t think so,” he said.

A heavily criticized clause in Bill 96, which was voted into law last week, calls on refugees to learn French within six months of arriving to Quebec, after which they can no longer access most public services in another language.

Critics say six months is not enough to become fluent in French, and that the clause will make it difficult for immigrants to access basic services.

Tuesday, after the law passed, Legault gave reporters a heads up that he wanted to turn to pressuring the federal government to handing over its immigration levers.

“That’s where the focus should be,” in protecting French, he said.

Critics say policies go beyond language

But some critics see Legault’s focus on legislation targeting minorities as a way to appeal to his voter base, largely composed of older portions of the Quebec population and those living outside of major cities.

Some groups helping immigrants, migrant workers and refugees in Montreal believe Quebec is creating a two-tiered immigration system, making it harder for non-French-speaking people to access permanent residency, while relying more heavily on a vulnerable temporary foreign workforce to fill serious labour shortages.

“I doubt it’s solely a question of the French language,” said Mostafa Henaway, an advocate at the Immigrant Workers’ Centre, in an interview last week.

Indigenous leaders across the province have also denounced Legault’s government for failing to listen to their calls to be exempt from Bill 96, saying their sovereignty and language revitalization efforts are at stake.

On Sunday, Legault made no mention of the labour shortage or of problems with access to health care — such as emergency room capacities, surgery wait lists and a shortage of family doctors. He said he would unveil a health care plan at some point in the campaign.

Statistics Canada reported in the fall that there were 279,000 job vacancies in Quebec in 2021.

Four months away from the October election, the CAQ has already recruited candidates in more than 100 electoral districts, and so far half of those candidates are women. The party still has 29 out of 125 candidates to name.

Source: Legault pledges to demand more control from Ottawa over immigration to Quebec

Ethnic media election coverage 29 October to November 3

Latest weekly analysis of ethnic media coverage. For the analytical narrative, go to Ethnic media election coverage 29 October to 3 November:

 

This is the last of the weekly analyses. The complete set can be found at: Ethnic Media Coverage.

I will be working on a summary report over the next few weeks regarding the close to 2,500 articles monitored 20 July to 3 November, building upon my pre-writ analysis in Policy Options, How does ethnic media campaign coverage differ?.

Ethnic media election coverage 21-28 October

Latest weekly analysis of ethnic media coverage. For the analytical narrative, go to Ethnic media election coverage 21-28 October:

Ethnic media election coverage 13-20 October

Latest weekly analysis of ethnic media coverage. For the analytical narrative, go to Ethnic media election coverage 13-20 October:

Ethnic media election coverage 7-12 October

Latest weekly analysis of ethnic media coverage. For the analytical narrative, go to Ethnic media election coverage 7-12 October: