Québec devrait inciter les immigrants à s’installer en région, croit Charles Taylor
2015/02/03 Leave a comment
Immigrants tend to go where they perceive the jobs are so not sure how realistic this proposal is.
But his reference to having more immigrants in the hinterland to reduce some of the fears among some “Québécois de souche” through more contact with newcomers has merit:
L’avantage de ce procédé serait double: disperser l’immigration et combler les emplois vacants en région.
«Ce sera une espèce de marché qu’on conclut avec une personne: il y a ce travail concret, on a beaucoup de mal à le remplir. Vous allez le remplir, alors là on est très d’accord pour vous faire passer rapidement à travers toutes les étapes» du processus de sélection, a-t-il illustré.
Entre 2009 et 2013, deux immigrants sur trois (70 %) ont choisi de prendre racine à Montréal. Si on inclut Laval et la Montérégie, on découvre que la très grande majorité (84 %) des nouveaux arrivants s’implantent dans la métropole ou autour, dans ce qu’il est convenu d’appeler le «450».
Leur présence en région paraît infinitésimale: 0,1 % ont choisi la Gaspésie, 0,2 % l’Abitibi et 0,3 % le Saguenay, durant la même période.
Avec son collègue Bouchard, M. Taylor proposera donc, notamment, un moyen d’inverser cette tendance, lors de leur témoignage jeudi devant la commission parlementaire qui se penche sur la future politique d’immigration québécoise.
C’est une approche gagnant-gagnant, fait-il valoir: «Il suffit qu’il y ait un contact humain entre les immigrants de toutes sources et les Québécois de souche, qu’ils se fréquentent un peu et les différentes craintes, les préjugés, les paniques, disparaissent.»
La sélection des candidats pourrait même être conditionnelle à leur acceptation de s’installer en région. Mais M. Taylor prône une approche plus incitative que coercitive. Il ne s’agit pas de leur «forcer la main», mais de créer des conditions favorables.
