One of the better English summaries of her visit:
The proverbial 10-foot pole has become a popular approach for Quebec politicians in dealing with the leader of France’s far-right party, who arrived in Montreal on Friday.
Marine Le Pen may be among France’s most popular politicians — polls suggest she has enough support to make the run-off stage in the country’s next presidential election — but she has yet to secure a meeting with a mainstream political figure in Canada.
That hasn’t stopped her from wading into federal and provincial politics, sending politicians scurrying for cover.
Canada’s immigration policy an ‘error’
At a news conference in Quebec City on Sunday, Le Pen criticized Canada’s immigration policy, calling it an “error” to admit 25,000 Syrian refugees.
“A multicultural society is a conflicted society,” she said during the news conference.
Le Pen described the current situation in France as warning for Canadians.
“We put out a welcome sign, but what conditions await them? The slums of Calais? This is a policy that makes no sense and is dangerous,” she said referring to a large informal refugee camp near the tunnel underneath the English Channel.
Le Pen has had trouble finding a receptive audience since she arrived in Quebec. A small group of protesters disrupted her Sunday news conference, shouting and unfurling banners with anti-fascist messages.
“Away children, go back to bed,” she told the protesters, saying their behaviour was “unacceptable in a democracy.”
PKP ‘shocked’ at meeting
Le Pen did manage to meet with people claiming to be from the Parti Québécois on Saturday. She told Radio-Canada that she has supporters within the party.
“The PQ is diverse and vast,” Le Pen said. “It’s not monolithic.”
PQ’s leader Pierre Karl Péladeau quickly took to Facebook to dissociate himself from Le Pen, saying he was “shocked” that anyone from his party would meet with her.
The Front National’s values “are diametrically opposed to the values of the Parti Québécois,” Peladeau said.
Source: Marine Le Pen the untouchable? – Montreal – CBC News
My friend Arun shared this article about the coverage in France:
FIASCO – Imaginez le scénario. Vous traversez l’Atlantique, tout content de partir en voyage au Québec, espérant renforcer votre stature internationale et en pensant rencontrer des personnalités politiques locales de premier plan, la présidentielle de 2017 en tête. Vous communiquez même sur ce dernier point. Mais, à peine débarqué de votre avion, vous commencez à déchanter car personne ne veut vous voir. C’est ce qui se passe avec le voyage outre-Atlantique de Marine Le Pen.
D’après divers articles de la presse canadienne, la présidente du Front national, de passage au Canada pour six jours, le temps de passer par Québec et Montreal, n’est pas la bienvenue pour la classe politique locale. Pourtant, le FN avait fait savoir que la candidate à l’élection présidentielle de 2017 allait rencontrer des “politiciens fédéraux” sans plus de précision.
Sauf que Le Devoir a contacté la plupart des hommes et femmes politiques de premier plan et aucun ne veut rencontrer Marine Le Pen. “Tous les partis contactés vendredi, tant au niveau provincial que fédéral, ont indiqué qu’ils n’avaient pas prévu de rencontre avec la politicienne de 47 ans”, écrit de son côté La Presse le 19 mars.
“Au Québec, le porte-parole du premier ministre Philippe Couillard, Harold Fortin, a déclaré que personne au gouvernement n’a l’intention de rencontrer Marine Le Pen”, écrit encore le Devoir sur son site et qui détaille les réponses similaires de nombre d’autres partis. Et Antonine Yaccarini, la porte-parole de l’aile parlementaire du Parti québécois, de résumer le sentiment prédominant chez les politiques québécois :
Nous n’avons pas une minute à consacrer à cette personne-là.
Comme le note également le Devoir, un député a même conseillé sur Radio-Canada à Marine Le Pen de plier bagage et de rentrer en France. Sollicités, les parti “La Coalition avenir Québec” et “Québec solidaire” ont refusé de rencontrer la patronne du FN. Idem du côté du maire de Montréal. Un fiasco.
En déplacement au Québec, Marine Le Pen peine à rencontrer des élus canadiens