Immigration is key to ensuring the vitality of French in Canada 

A reminder that immigration has more than economic objectives although legitimate debate regarding impact on skill levels and expected economic outcomes and impact on productivity:

Francophone immigrants, many of whom are “young, gifted and Black,” are les forces de l’avenir that will ensure the future of French outside Quebec – a future that reverberates with the splendour of French with intonations of Franglais, Lingala, Wolof, Arabic and all other tongues of our shared reality.

Francophone immigrants are not just rebuilding our declining demographics; they are reweaving the tapestry of our Francophonie. What is “top talent,” after all, if not the people who rebuild a culture?

Source: Immigration is key to ensuring the vitality of French in Canada 

Canada to grant a select group of international students permanent residence upon graduation with pilot program

Another pilot that will create further expectations:

Ottawa is launching a new pilot program to attract and retain Francophone international students, providing them with a direct pathway for permanent residency in Canada after graduation.

The initiative is touted as a flagship measure of the new Francophone immigration strategy meant to boost the French-speaking population outside of Quebec, which has declined since 1971 from 6.1 per cent of the Canadian population outside the province to just 3.5 per cent today, threatening the country’s bilingual national identity.

Source: Canada to grant a select group of international students permanent residence upon graduation with pilot program


Ottawa to ensure international student cap doesn’t target francophones

On the one hand, the feds have correctly made the provinces responsible for study permit allocations by institution, but on the other….

Immigration Minister Marc Miller is preparing measures to ensure that the federal government’s new cap on international student visas does not lead to a sharp drop in the number of francophones studying in Canada.

…Mr. Miller announced the cap earlier this week, saying there would be “no further growth” in the number of international students in the country for the next two years. This would mean cutting the number of new permits issued this year by about 35 per cent, compared to 2023.

But the minister’s office said Thursday that he is concerned the cap could lead English-speaking provinces to target francophone institutions, resulting in a disproportionate reduction in the number of French-speaking students in Canada, including those from African countries, such as Côte d’Ivoire.

One option the government is considering is the creation of a separate visa stream for francophone students….

Source: Ottawa to ensure international student cap doesn’t target francophones

Un premier observatoire sur l’immigration francophone au Canada

Small change compared to the CERC grant of close to $100 million…

Le premier observatoire en immigration francophone au Canada a été inauguré mercredi. Examinant un sujet souvent politisé, l’organisme cherchera à favoriser le développement de connaissances et à « avoir une portée sur le milieu gouvernemental, communautaire et universitaire ».

L’observatoire « contribuera aux efforts menés par le Canada pour favoriser l’accueil et l’intégration des immigrants francophones », a déclaré par voie de communiqué le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller, soulignant que « l’immigration francophone joue un rôle clé pour soutenir la vitalité et la croissance des communautés francophones hors Québec ».

M. Miller a également annoncé un investissement de près de 85 000 $ auprès de l’Université de l’Ontario français (UOF) pour la « mise en place » de cet observatoire, dont la cérémonie d’inauguration a eu lieu en fin d’après-midi au Centre francophone de Toronto.

« Là, on a un financement d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada [IRCC] pour le démarrage. On espère que le financement va se poursuivre au fil des ans pour pouvoir assurer la viabilité de cette initiative », indiquait plus tôt au Devoir la professeure de l’UOF qui a mené le projet, Linda Cardinal.

Dans les 20 dernières années, plusieurs initiatives de recherche s’intéressant à l’immigration francophone se sont essoufflées par manque de financement ou de structure institutionnelle, explique-t-elle.

Les membres de l’Observatoire en immigration francophone sont encore en train d’en « confirmer » les objectifs, mais l’organisme compte notamment organiser des ateliers éducatifs, ainsi que produire et « mettre en valeur » des données, explique Mme Cardinal.

Une première activité aura lieu dès jeudi, se réjouit-elle. Il s’agit d’une « école d’automne », au cours de laquelle 25 doctorants, professeurs, représentants de groupes communautaires et fonctionnaires seront « initiés à la statistique linguistique, en particulier en matière d’immigration ». Des recherches porteront également sur la perception qu’ont les immigrants de la francophonie au Canada, ainsi que sur la « notion d’accueil ».

« Politisation » de l’immigration

L’observatoire espère aussi participer aux discussions sur la mise en oeuvre de la nouvelle politique en immigration francophone d’Ottawa. Depuis la réforme de la Loi sur les langues officielles, IRCC doit « adopter une politique en matière d’immigration francophone visant à favoriser l’épanouissement des minorités francophones au Canada, notamment en assurant le rétablissement et l’accroissement de leur poids démographique ».

C’est dans cette lignée qu’ont été présentées les nouvelles cibles d’immigration francophone hors Québec, qui passeront de 4,4 % actuellement à 6 % en 2024, 7 % en 2025, puis 8 % en 2026. Des taux « ambitieux », selon le ministre Miller, mais qui ne suffiront pas à « renverser le déclin de la francophonie », si l’on écoute la Fédération des communautés francophones et acadienne, qui réclame une hausse progressive commençant à 12 % en 2024 et allant jusqu’à 20 % en 2036.

Un sondage publié fin octobre indique toutefois que l’appui aux cibles d’immigration actuelles est en chute libre : 44 % des Canadiens affirment que « le Canada accueille trop d’immigrants », soit une croissance record de 17 points par rapport à 2022.

« Ces statistiques, c’est un portrait du moment. […] Ce qu’on entend, c’est des gens qui politisent la question de l’immigration parce qu’il y a des élections qui s’en viennent. Il y a des enjeux réels dans les services sociaux, en matière de logement, mais ces enjeux existaient avant les débats sur l’immigration », explique-t-elle.

Mais il n’y a « personne au Canada qui dit qu’il est contre l’immigration », ajoute-t-elle. « Un observatoire comme le nôtre pourrait contribuer [au débat] de façon à mieux faire comprendre la situation […] à distance de la politisation. »

Plusieurs consultations

Celle qui est aussi vice-rectrice adjointe à la recherche de l’établissement inauguré en 2021 affirme que, depuis sa création, l’UOF souhaitait faire de la question de l’immigration l’« un de ses créneaux d’excellence ».

Pour mener à bien le projet, Mme Cardinal a consulté des chercheurs afin de « connaître leurs priorités ». « L’idée, c’était d’héberger cette initiative à l’UOF, mais avec une portée pancanadienne », ajoute-t-elle. L’Université d’Ottawa, l’Université Simon Fraser, l’Université de Moncton et la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la migration et l’intégration, à l’Université métropolitaine de Toronto, sont ainsi des partenaires de l’observatoire.

« En recherche, il faut toujours travailler en collaboration pour avoir un impact et pour susciter l’adhésion — et aussi pour s’assurer qu’en francophonie canadienne, notamment, on crée une relève, soutient-elle. On responsabilise nos universités à l’importance du thème de l’immigration. Depuis les années 2000, l’immigration fait partie de la redéfinition même de ce qu’est la francophonie en contexte minoritaire. »

Les travaux de l’observatoire porteront surtout sur l’immigration francophone en contexte minoritaire. Or, le Québec sera « une base de comparaison très intéressante », indique Mme Cardinal. Et l’Ontario a aussi « des choses à dire au Québec, notamment sur la notion d’accueil. […] On espère que le Québec va s’intéresser à nous ».

Source: Un premier observatoire sur l’immigration francophone au Canada

Ottawa compte augmenter la cible d’immigration francophone hors Québec

Of note (another pressure on immigration levels):

Un peu plus d’un an après avoir atteint pour la première fois son objectif, Ottawa envisage d’augmenter la cible d’immigration francophone hors Québec pour renverser le « déclin des communautés francophones » au Canada.

« Quand on regarde les gens qui parlent français, que ça soit à l’intérieur du Québec ou hors du Québec, le français est menacé dans une mer d’anglais », a reconnu le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller. « Je suis totalement d’accord que le français est menacé en Amérique du Nord », a-t-il ajouté, tout en refusant de dire si la langue de Tremblay est en « déclin » à travers le pays.

En 2022, le Canada a atteint pour la première fois sa cible d’immigration francophone hors Québec, fixée en 2003 par Ottawa. Cette année-là, plus de 16 300 immigrants francophones se sont installés à l’extérieur du Québec, ce qui représente au total 4,4 % de cette catégorie d’immigrants.

Or, depuis la modernisation en juin de la Loi sur les langues officielles, le gouvernement fédéral s’est engagé à rétablir le poids démographique des communautés francophones en situation minoritaire à ce qu’il était en 1971, soit 6,1 %.

Mercredi soir, le conservateur Joël Godin et le bloquiste Mario Beaulieu ont vigoureusement questionné le ministre fédéral de l’Immigration, Marc Miller, en comité permanent des langues officielles. Venu témoigner sur l’immigration francophone au Canada, le successeur de Sean Fraser a indiqué souhaiter établir la cible à 6 %, pour « répondre à l’enjeu du déclin des communautés francophones en situation minoritaire », une « priorité phare pour les prochaines années ».

Un sujet sur lequel il s’est dit prêt à collaborer avec Québec, alors que Mario Beaulieu l’interrogeait sur le risque de puiser dans le bassin d’immigration du Québec. « Les bassins d’immigration francophones [ne] sont pas illimités, donc il faut essayer de se coordonner pour pas se nuire mutuellement, mais vous semblez être ouvert à ça, j’en suis content », a répondu le porte-parole en matière de langues officielles pour le Bloc québécois, après que M. Miller lui ait assuré que le Canada n’allait pas « voler quoi, à qui ce soit ».

Des mécanismes plus robustes

« J’aimerais monter à 6 [%], mais ça, c’est une augmentation de 50 % d’une cible qui a été difficilement réalisable, donc ça va prendre de l’ambition, ça va prendre des mécanismes qui sont en place pour assurer la pérennité du système, quitte à pouvoir l’augmenter par la suite. »

Malgré le peu d’ambition que représentait l’ancien objectif, selon le ministre, les « mécanismes qui étaient en place pour pouvoir atteindre le 4,4 % n’étaient pas aussi robustes qu’on aimerait les voir ». M. Miller a reconnu qu’il y avait notamment « de l’effort à faire en termes de personnel et de ressources ».

La révision envisagée de la cible est encore loin du taux réclamé depuis avril 2022 par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). La FCFA souhaiterait que le gouvernement fédéral mette en place une cible de 12 % dès 2024, afin d’atteindre les 20 % d’ici 2030.

S’appuyant sur une « étude statistique », la FCFA clame qu’« aucun chiffre sous la barre des 10 % ne suffirait à freiner le déclin démographique de la francophonie ». « Soyons très clairs, une telle cible [de 6 %] ne serait ni suffisante, ni acceptable pour nos communautés », avait-elle écrit lors de la rentrée parlementaire.

Source: Ottawa compte augmenter la cible d’immigration francophone hors Québec

Canada developing new immigration policy to attract French-speaking people — especially teachers

Of note (last year they met the target for francophone immigration):

The Liberal government says it is developing a new policy on francophone immigration as a way to grow the French language in Canada.

Official Languages Minister Ginette Petitpas Taylor says it’s an advantage for Canada to have a bilingual workforce and population.

The policy is part of a five-year action plan for official languages the government released today.

Source: Canada developing new immigration policy to attract French …

La langue au Québec, un casse-tête pour l’immigrant

More on Quebec’s francophone immigration challenge:

L’intégration en emploi des nouveaux arrivants francophones pose problème, surtout pour ces immigrants qui ne parlent pas anglais. Le taux de chômage des immigrants (admis depuis cinq ans ou moins) qui ne parlent que le français — en plus, souvent, de leur langue maternelle autre — atteint 23 %. Mais ceux-ci restent au Québec dans une proportion qui dépasse 85 %, contrairement aux immigrants qui parlent anglais et qui sont beaucoup plus mobiles.

La discrimination dont font preuve les employeurs ainsi que les problèmes de reconnaissance des compétences nuisent à l’embauche de ces immigrants francophones. Mais l’exigence généralisée du bilinguisme en emploi représente un autre frein pour eux. Dans ce contexte, doit-on prévenir les candidats à l’immigration du Maghreb, de la Côte d’Ivoire ou du Sénégal qu’ils devront apprendre l’anglais s’ils désirent s’installer dans la région de Montréal ? La ministre croit que non. « Nous, on ne peut pas lancer un autre message [qu’au Québec, ça se passe en français], a affirmé Kathleen Weil au Devoir. On veut attirer des gens qui veulent vivre en français au Québec. »

Le MIDI agira sur trois plans : choisir davantage de candidats qui parlent français (95 % des candidats sélectionnés — issus l’immigration dite économique — disent parler français), favoriser une meilleure adéquation avec le marché du travail grâce à un nouveau mode de sélection et, enfin, renforcer les services de francisation et d’intégration. En matière de francisation, après les coupes des deux dernières années, le MIDI peut compter en 2016 sur 4 millions de plus par rapport à 2015.

La langue de travail

Mais le MIDI ne peut rien au regard de la langue de travail des immigrants. Le chômage chez les immigrants francophones, « c’est sûr que c’est désolant », juge la ministre. « Le mot n’est pas trop fort. On travaille tellement fort pour aller chercher des gens qui parlent français. »

Source: La langue au Québec, un casse-tête pour l’immigrant | Le Devoir

Le français, non merci – Language of Immigrants in Quebec

Interesting study on the degree to which Quebec immigrants integrate to French or English-speaking environments (the vast majority of immigrants settle in Montreal where this is an option).

Not totally surprisingly, Latin American and Arab immigrants tend to integrate into francophone environnement, those from China, South Asia and the Philippines remain more anglophone in orientation:

Plus de 200 000 Néo-Québécois, soit 20 % de la population immigrée au Québec, ne parlent pas français. La plupart de ces immigrants, soit 160 000, parlent anglais. En dépit de la sélection prioritaire de candidats connaissant le français — 60 % du total —, l’immigration continue de contribuer au déclin du français, surtout dans la région de Montréal.

C’est ce que signale un portrait des efforts du Québec en matière de francisation et d’intégration intitulé Le Québec rate sa cible. Commandité par la CSN, le Mouvement national des Québécois, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et le Mouvement Québec français, le document exhaustif de 130 pages, rédigé par le chercheur Jean Ferretti de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), s’appuie sur des données du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) et de Statistique Canada ainsi que sur diverses études de chercheurs comme Marc Termotte, Paul Béland, Michel Pagé, Brahim Boudarbat, Gilles Grenier, Patrick Sabourin et Guillaume Marois.

« On dirait que par négligence, le gouvernement du Québec refuse de voir l’impact de l’immigration sur le français à Montréal », a affirmé Jean Ferretti au Devoir.

« La politique migratoire menée depuis 1991 ne permet pas d’atteindre l’objectif du [ministère] de pérenniser le français. Les efforts de sélection ont permis de hausser la part d’immigrants connaissant le français, mais ne sont pas suffisants pour endiguer le déclin du français », écrit Jean Ferretti.

Concurrence linguistique

Le Québec est dans une situation particulière par rapport à d’autres sociétés, note-t-il. « L’adoption de la langue de la majorité par les immigrants ne va pas de soi. À Montréal, la possibilité de vivre dans la langue de son choix et la forte présence des anglophones du Québec créent une situation de concurrence linguistique qui limite les transferts linguistiques vers le français. »

Jean Ferretti cite Paul Béland, qui a démontré que les immigrants de langue maternelle latine ou originaires de la Francophonie, quelle que soit leur langue maternelle, sont enclins à adopter le français, alors que c’est l’inverse pour les immigrants de langue maternelle non latine. Depuis 1971, la proportion des immigrants de langue latine qui adoptent le français a augmenté à 87 %, tandis que le transfert vers le français des immigrants de langue non latine est resté le même en 30 ans, à 15 %.

Ainsi 88 % des Latino-Américains et 90 % des Arabes installés au Québec connaissent le français, alors que plus de 40 % des Chinois et des Sud-Asiatiques ne connaissent pas le français. Dans le cas des Philippins, 58 % d’entre eux ne parlent pas français.

Pour préserver le caractère français du Québec, il importe non seulement de recruter une forte proportion d’immigrants qui connaissent le français, mais il faut choisir parmi les immigrants qui ne connaissent pas le français ceux qui sont les plus aptes à adopter la langue commune, estime l’auteur.

Si le gouvernement du Québec poursuit la même politique en matière d’immigration qu’à l’heure actuelle, le poids démographique des francophones continuera de diminuer. Reprenant les projections des démographes Guillaume Marois et Marc Termotte, les francophones ne représenteraient plus que 75 % de la population du Québec dans 40 ans, contre 82 % en 2006. Si le seuil d’immigration de 50 000 à l’heure actuelle était porté à 65 000 — Philippe Couillard a déjà indiqué son intention d’augmenter le nombre d’immigrants reçus au Québec —, le poids des francophones s’élèverait à 73 %.

De son côté, Marc Termotte évalue qu’avec un seuil de 60 000 immigrants par an, la proportion de francophones sur l’île de Montréal passerait de 52,4 % [donnée de 2011] à 42,3 % en 2056. Ces projections, qui montrent un accroissement de la présence des allophones (de 23 % à 34 %) ne tiennent pas compte des transferts linguistiques au terme de la deuxième génération d’immigrants.

Source: Le français, non merci | Le Devoir

French losing ground to English, immigrants in Ottawa

Not surprising given that most of Ottawa’s growth (and elsewhere in Canada) is driven by immigration, with immigrants largely integrating into the English language milieu:

The federal study, Portrait of Official Languages Groups in the Ottawa Area, is based on an analysis of Statistics Canada census data. It shows that the city’s overall population increased by more than 330,000 between 1981 and 2011.

Ottawa’s French-speaking community — defined as those whose mother tongue is French — grew by 26.1 per cent during that time span. But the English-speaking community enjoyed much more robust growth (45.9 per cent) as did the population of immigrants whose first language is neither English nor French (225.1 per cent).

What’s more, since immigrants tend to learn English after their arrival, the proportion of Ottawa residents who use English has gone up by 2.7 percentage points during the past three decades, while the proportion of those who use French has gone down by 3.2 percentage points.

Jacques de Courville Nicol, leader of a group dedicated to making Ottawa officially bilingual, said the study shows that the city is headed toward a unilingual future unless more is done to secure the place of the French language.

“Sadly, I think we’re on the road to becoming a unilingual capital, which is not a great signal to send to the rest of the country and the rest of the world,” he said.

De Courville Nicol said English and French must have equal status, rights and privileges within the City of Ottawa. Ottawa has a bilingualism policy that commits the city to offering services in both official languages, but it stops short of the kind of official bilingualism that governs federal institutions.

“I get discouraged when I see so little concern outside of Quebec for the French language and the French community,” De Courville Nicol said.

And while not mentioned in the study, Ottawa is growing much more than Gatineau, and attracting more immigrants as well, with greater diversity as a result:

Ottawa vs Gatineau.001

French losing ground to English, immigrants in Ottawa | Ottawa Citizen.