Le PQ associe Justin Trudeau aux déportations et aux exécutions de francophones

Stay tuned. André Pratte also has commentary on the relative extreme positions PSPP: André Pratte: Quebec separatism is resurging, and Trudeau isn’t taking the threat seriously

Justin Trudeau poursuit l’oeuvre de son père et des architectes de la « déportation » et des « exécutions » de francophones par ses politiques migratoires et ses incursions dans les champs de compétence du Québec, a plaidé mardi le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

Mardi, le chef péquiste a accusé le premier ministre du Canada de mener une « charge offensive » contre le Québec. « Justin Trudeau est en continuité avec son père, Pierre Elliott Trudeau », a-t-il soutenu avant de reprocher aux commentateurs de l’actualité de ne pas déceler des « intentions » derrière cela.

« C’est vraiment oublier l’histoire récente, comme le rapatriement unilatéral de la Constitution canadienne sans le Québec, oublier l’oeuvre de Pierre Elliott Trudeau, oublier ce que les francophones ont vécu dans les déportations, les exécutions, l’interdiction d’avoir de l’éducation en français. Ce régime-là a été constant durant toute son histoire », a-t-il déclaré.

Paul St-Pierre Plamondon voit les signes de cette charge dans « l’immigration temporaire, qui est passée de 80 000 en 2016 à 560 000 [personnes] », ainsi que dans les récentes incursions du fédéral dans les compétences du Québec, notamment en logement.

« Radical » et « conservateur »

Lors du conseil national de la fin de semaine dernière, le chef péquiste avait déjà évoqué une « charge frontale » en provenance d’« un régime qui ne sait qu’écraser ceux qui refusent de s’assimiler ». Des propos qui ont beaucoup fait réagir les oppositions à l’Assemblée nationale mardi.

Le chef intérimaire du Parti libéral, Marc Tanguay, a qualifié ce discours de « déconnecté », d’« exagéré » et de « radical ». Ce n’est pas crédible, a-t-il dit « que le fédéral se lève tous les matins pour planifier notre déclin ».

Du côté de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois a dit ne pas avoir « souvenir d’un chef du Parti québécois avec un discours aussi conservateur ». « Ce que j’ai entendu, c’est un discours empreint de ressentiment. »

Quant au gouvernement caquiste, il s’est aussi inscrit en faux contre cette lecture. « Nous, on fait des gains concrets », a dit le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en évoquant notamment la loi 96 et après avoir dit ne pas être « résigné ». « On est conscients des risques, mais on agit », a-t-il affirmé.

Source: Le PQ associe Justin Trudeau aux déportations et aux exécutions de francophones

Unknown's avatarAbout Andrew
Andrew blogs and tweets public policy issues, particularly the relationship between the political and bureaucratic levels, citizenship and multiculturalism. His latest book, Policy Arrogance or Innocent Bias, recounts his experience as a senior public servant in this area.

Leave a comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.