Christopher Dummitt: Systemic discrimination is legal in Canada

Apart from the header, valid questions although I am not convinced the DEI programs necessarily “exacerbate ethnic conflict in Canada:”

…The question is: how long will this remain the case? And, even more importantly, what counts as evidence for disadvantage? Who gets to decide whether current-day disadvantage comes from discriminatory treatment or not?

The reality is that different social groups have different social outcomes. As Thomas Sowell pointed out years ago, it would be bizarre to think that they wouldn’t. The question is: are these differences a result of choices, cultures and random chance — or are they a more nefarious expression of discrimination, either systemic or outright?

One of the odd things to happen in our intellectual circles — our universities and even our law schools — is that this question is rarely asked with an open-ended curiosity as to what the answer might be.

One wonders whether it even comes up when employers or universities set about establishing discriminatory affirmative action programs. Or, more likely, are they working from a consensus within the institution that there really are disadvantaged groups — and that this is obviously caused by discrimination?

We should be clear: it’s entirely possible that disadvantages are caused by subtle forms of discrimination that continue despite Canada’s now very equal legal system. It’s certainly possible — and the idea ought to get a fair hearing.

But in many progressive circles today, it’s now considered rude to even ask the question — to wonder whether social and economic differences between groups might be caused by something other than prejudice.

This is why the topic of viewpoint diversity — in our universities, our law schools, in the world of expertise — isn’t the esoteric topic it might seem.

Even as the wider Canadian society seems to be retreating from the excesses of cancel culture and woke shibboleths (good news on that front), the staffing of our knowledge institutions, our universities and our law schools still overwhelmingly comes from those on the left — from the same groups who assume that socioeconomic variation is, de facto, linked to discrimination.

These are the people who get to decide when — if ever — the only legal form of systemic discrimination allowed in Canada (affirmative action) will ever end.

There’s plenty of evidence coming out of think-tanks and even Statistics Canada that the Canada of 2025 has moved a long way from the Canada of 1981, where affirmative action was justified. The most economically well-to-do Canadians are not those of European ancestry — despite the popular perception to the contrary. The groups of Canadians with the highest income — and highest levels of educational attainment — are those of South Asian and Chinese ancestry. Whites tend to come in the middle of the pack, while Black Canadians and Indigenous people are lower down the economic scale. If affirmative action is going to continue, the public needs to be reassured that those justifying its existence, at the very least, keep up to date with which groups are up and which are down — though even this framing shows how divisive such policies would be.

There’s also plenty of evidence that the “race conscious” programs allowed by the Charter — and pushed by DEI advocates — actually exacerbate ethnic conflict in Canada.

There could, of course, be evidence that continued systemic discrimination justifies affirmative action. But it would help to know that the organizations instituting these types of progressive discrimination are at least open to the idea that Canada can, and will, move on.

Source: Christopher Dummitt: Systemic discrimination is legal in Canada

Racicot: J’en appelle aux chefs autochtones 

Quebec commentary on whether there is systemic discrimination or systemic racism. In some ways, more of a semantic distinction although systemic racism is arguably a deeper form of discrimination. But its use may contribute to greater polarization and may distract from addressing concrete issues as Racicot argues:

Dans ses deux derniers textes au Devoir, le pédiatre urgentiste et professeur à l’Université McGill Samir Shaheen-Hussain utilise l’expression « racisme systémique ». Ce faisant, il épouse la vision des chefs autochtones qui en font abondamment usage.

Or, il est important de rappeler que le juge à la retraite Jacques Viens, encore dans son récent témoignage devant la commission parlementaire sur le projet de loi 32 sur la sécurisation culturelle, a continué de s’en tenir à la notion de discrimination systémique et non à celle de racisme systémique, comme ce dernier l’avait prudemment mais rigoureusement fait dans le rapport de sa commission, en 2019.

Lors de son témoignage de la semaine dernière, le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, a rappelé l’importance des mots. Il a donc tenté d’obtenir du juge Viens un éclaircissement, à mon avis essentiel, sur son utilisation des expressions « discrimination systémique » et « racisme systémique ». Le juge n’y a pas répondu directement. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il appelle plutôt le gouvernement du Québec à reconnaître « dès maintenant la discrimination systémique et le Principe de Joyce », a-t-il dit en visioconférence. Que comprendre de cette réponse sibylline ?

Essentiellement, j’y lis son refus du terme « racisme ». En effet, s’il était d’accord avec le diagnostic de racisme, il n’aurait eu qu’à inciter le gouvernement à reconnaître le Principe de Joyce, puisque ce dernier pose le constat de racisme comme prémisse… mais il a pris soin de préciser la discrimination systémique ET le Principe de Joyce.

La question ne se pose pas que sur le plan de la sémantique. Comme ne le serait pas, en cour de justice, un effort de choisir entre les termes « homicide involontaire » et « meurtre prémédité ». Les deux se distinguent par l’intention de l’accusé. L’effet est le même. Mais la justice demande de faire une distinction des intentions pour juger de la culpabilité et des mesures correctives à imposer.

C’est là toute la problématique engendrée par l’exigence des Attikameks que leur texte soit intégralement adopté comme condition préalable. Reconnaissons-le, la commission Viens l’a clairement exposé et conclu, les systèmes de santé, de justice et autres du gouvernement peuvent engendrer de la discrimination envers les Autochtones. Par exemple lorsque des lois destinées à protéger la langue commune du Québec ont pour effet indésirable de priver des communautés autochtones éloignées d’accès à des professionnels incapables de parler français. Reconnaissons tout de même qu’il y a alors discrimination systémique, mais pas racisme systémique.

Pour les Québécois soucieux de leur identité et fiers de leur histoire et de leur société, le fait qu’on affirme que leurs gouvernements successifs ont mis sur pied et entretiennent un système fondé sur une intention raciste est une insulte et une injure. Pour plusieurs, cette accusation injuste produit une colère qui ne peut que conduire à un blocage dans la résolution du problème dans le sens recherché par les six piliers du Principe de Joyce et par les 142 appels à l’action de la commission Viens.

J’en appelle aux chefs autochtones d’admettre que l’accusation de racisme à l’endroit du Québec est inappropriée et de modifier leur texte en conséquence. Ça ne pourra qu’aider à débloquer et à faire avancer les actions correctives concrètes, efficaces et durables réclamées par le juge Viens.

Source: J’en appelle aux chefs autochtones