Neutralité religieuse: les organismes devront composer avec une période de flottement, Bus driver enforcement questions
2017/10/19 Leave a comment
Will be interesting to watch as municipalities and other organizations struggle to implement the burqa/niqab ban:
Les municipalités, commissions scolaires et autres sociétés d’État qui seront soumises à la loi québécoise sur la neutralité religieuse devront gérer les demandes d’accommodements pour motifs religieux sans nouvelles balises pour une période qui pourrait durer neuf mois.
Dans l’espoir de fournir des « lignes directrices claires » à ceux qui devront appliquer la nouvelle loi, la ministre de la Justice Stéphanie Vallée a repoussé la date d’application de toutes les dispositions portant sur ces accommodements. Celles-ci entreront en vigueur « d’ici le 1er juillet », bien après la sanction officielle de la loi, explique-t-on à son cabinet.
Le projet de loi favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État et les demandes d’accommodements religieux doit être adopté ce mercredi à l’Assemblée nationale.
Dans l’intermède entre sa sanction et l’entrée en vigueur de ses dispositions sur les accommodements, les organismes qui y seront assujettis devront se rabattre sur l’article 10 de la Charte des droits et libertés — qui proscrit notamment la discrimination fondée sur la religion — quand ils feront face à des demandes d’accommodements.
« Des groupes de travail seront mis sur pied dans les municipalités, le milieu de l’éducation [et] les CPE pour s’assurer que l’on répond aux diverses questions qui seront soulevées », a assuré mardi la ministre Vallée.
« Je ne m’imagine pas non plus qu’après avoir adopté le projet de loi 62, tous les problèmes de la neutralité religieuse et des accommodements raisonnables [seront réglés] », a-t-elle aussi reconnu plus tard.
Le projet de loi sur la neutralité religieuse instaure la notion de réception et de prestation de services « à visage découvert ». Il s’applique surtout aux services publics, et il inclut la possibilité d’accommodements religieux si ces derniers respectent certains critères, comme le principe de l’égalité hommes-femmes. Il ne proscrit cependant pas le port de signes religieux chez les agents de coercition de l’État, comme l’avait recommandé la commission Bouchard-Taylor en 2008.
Pour la ministre Stéphanie Vallée, « le projet de loi [respecte] les droits garantis par nos chartes [et] représente donc le consensus défini entre les partis politiques ». « Nous vivons dorénavant dans la paix québécoise », estime-t-elle.
Source: Neutralité religieuse: les organismes devront composer avec une période de flottement | Le Devoir
Meanwhile, in English media, the bus driver enforcement question:
Montreal bus drivers are hoping for clarity — and bracing themselves for headaches — as Quebec moves to pass legislation that would require a Muslim woman who wears a niqab or burka to uncover her face to ride a city bus.
The Liberal government’s Bill 62 on religious neutrality would prohibit public workers, as well as those receiving a public service, from covering their face.
The law would apply to municipal services, including public transit. The guidelines for how those working in the public sector should carry out the law, however, may not be ready until next summer, after a round of consultations.
‘Are these niqabi ladies going to be wearing a tag in their neck saying they’re exempt [from] this law? How is it going to work?’– Shaheeh Ashraf of the Canadian Council of Muslim Women
That leaves the union representing employees of Montreal’s transit corporation, the STM, worried that individual drivers will have to make a judgment call in the meantime.
“STM bus drivers don’t want that responsibility. When it comes to applying the law, they want clear directives from the STM,” union spokesperson Ronald Boisrond said in an interview.
In an emailed statement, the STM said it’s still evaluating how the law would be applied and “the instructions to employees that will result.”
“Our goal will be to prevent employees from interpreting the law in their own way,” said STM spokesperson Isabelle Tremblay.
