PQ asked to release public input on values charter

As always, governments are less transparent about public input than desired, maintaining the power of the summary or synthesis to shape the debate.

PQ asked to release public input on values charter – Need to know – Macleans.ca.

Consultation sur la Charte – Drainville dévoilera une synthèse des opinions

And a good opinion piece by Diane Lamoureux, of Université de Laval, arguing against the approach of the proposed Charter from both a rights and values perspective:

Le premier est celui de l’égalité des citoyennes et citoyens. Celle-ci est assurée, entre autres, par la neutralité religieuse de l’État, mais aussi par l’ouverture des emplois et des charges publics à toutes et à tous, sans distinction autre que le fait de posséder les qualifications professionnelles nécessaires à l’exercice d’un emploi. Faire porter uniquement aux personnes qui travaillent dans l’appareil d’État (défini de manière très extensive puisqu’il inclut les CPE privés subventionnés) le poids de la neutralité religieuse de l’État représente un fardeau indu pour l’ensemble des citoyennes et citoyens, pas seulement pour ceux et celles qui arborent des signes religieux visibles. Dans les sociétés contemporaines, l’égalité implique également l’inclusion et non l’isolement de certaines ou certains dans des ghettos religieux ou «communautaires».

Le deuxième est celui de la liberté. C’est un grand acquis des sociétés modernes que la façon dont les gens se vêtent ne soit pas fixée par la législation. N’oublions pas qu’il n’y a pas si longtemps, on interdisait aux femmes le pantalon. Certaines et certains peuvent être choqués par la façon dont d’autres s’habillent, mais il ne devrait pas relever de l’État de dicter la tenue vestimentaire à adopter. Seules quelques fonctions requièrent un uniforme et le port de celui-ci devrait se limiter au temps de travail. La liberté ne donne aucun droit à opprimer les minorités et le degré de liberté d’une société se mesure à la liberté dont jouissent ceux et celles qui diffèrent de l’opinion majoritaire.

Le troisième principe est celui de la solidarité. Nous ne sommes pas une communauté, nous sommes une société, traversée par une multiplicité d’intérêts et de sujets d’accord et de désaccord. Faire société implique des modes de civilité, un respect mutuel et une volonté d’inclusion. Dans un territoire où l’apport de l’immigration est si important, ce n’est pas tant le passé que nous partageons que l’avenir que nous pouvons construire ensemble. C’est en se côtoyant et non en s’excluant que nous pourrons déterminer ensemble cet avenir.

La Charte ou le triomphe de l’ersatz

And a reminder, from Norman Paradis, in Le Devoir, that all religions, have their fundamentalist streams, which tend to focus on family law, personal status, sexual and reproductive rights, with a disproportionate impact on women:

La montée des fondamentalismes, enjeu oublié du présent débat