Québec demande au nouveau gouvernement fédéral sa collaboration en immigration
2025/06/28 Leave a comment
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Québec demande à Ottawa de plafonner à 200 000 le nombre de résidents non permanents qui relèvent exclusivement du gouvernement fédéral sur son territoire. Dans une lettre envoyée à ses homologues, le ministre québécois de l’Immigration demande aussi que les régions québécoises soient épargnées par le tour de vis imposé aux entreprises qui embauchent des travailleurs temporaires.
Une « clause de type grand-père » doit s’appliquer aux compagnies en région qui ont embauché des travailleurs étrangers, affirme le ministre Jean-François Roberge dans une lettre dont Le Devoir a obtenu copie.
Le fédéral a décrété l’automne dernier que les employeurs pourront embaucher cette catégorie d’immigrants jusqu’à hauteur de 10 % de leur effectif total, alors que la limite était auparavant de 20 % pour la plupart des industries.
« Le refus de traitement des demandes dans les régions métropolitaines de recensement où le taux de chômage est plus élevé [est une] mesure efficace », explique-t-il. Laval et Montréal n’ont plus besoin de nouveaux travailleurs, alors que « le maintien du niveau de TET [travailleurs étrangers temporaires] dans certaines régions est crucial pour de nombreuses entreprises confrontées à d’importants enjeux de main-d’œuvre ».
Ottawa a déjà commencé à refuser de renouveler des permis temporaires dans les régions centrales de Montréal et de Laval.
Source: Québec demande au nouveau gouvernement fédéral sa collaboration en immigration
Quebec is asking Ottawa to cap the number of non-permanent residents who are exclusively under the federal government’s jurisdiction at 200,000. In a letter sent to his counterparts, the Quebec Minister of Immigration also asked that Quebec regions be spared the screwing imposed on companies that hire temporary workers.
A “grandfather-type clause” must apply to regional companies that have hired foreign workers, says Minister Jean-François Roberge in a letter of which Le Devoir obtained a copy.
The federal government decreed last fall that employers will be able to hire this immigrant category up to 10% of their total workforce, whereas the previous limit was 20% for most industries.
“The refusal to process applications in census metropolitan areas where the unemployment rate is higher [is a] effective measure,” he explains. Laval and Montreal no longer need new workers, while “maintaining the level of TET [temporary foreign workers] in some regions is crucial for many companies facing significant labour issues”.
Ottawa has already begun to refuse to renew temporary permits in the central regions of Montreal and Laval.
