Québec demande au nouveau gouvernement fédéral sa collaboration en immigration

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Québec demande à Ottawa de plafonner à 200 000 le nombre de résidents non permanents qui relèvent exclusivement du gouvernement fédéral sur son territoire. Dans une lettre envoyée à ses homologues, le ministre québécois de l’Immigration demande aussi que les régions québécoises soient épargnées par le tour de vis imposé aux entreprises qui embauchent des travailleurs temporaires.

Une « clause de type grand-père » doit s’appliquer aux compagnies en région qui ont embauché des travailleurs étrangers, affirme le ministre Jean-François Roberge dans une lettre dont Le Devoir a obtenu copie.

Le fédéral a décrété l’automne dernier que les employeurs pourront embaucher cette catégorie d’immigrants jusqu’à hauteur de 10 % de leur effectif total, alors que la limite était auparavant de 20 % pour la plupart des industries.

« Le refus de traitement des demandes dans les régions métropolitaines de recensement où le taux de chômage est plus élevé [est une] mesure efficace », explique-t-il. Laval et Montréal n’ont plus besoin de nouveaux travailleurs, alors que « le maintien du niveau de TET [travailleurs étrangers temporaires] dans certaines régions est crucial pour de nombreuses entreprises confrontées à d’importants enjeux de main-d’œuvre ».

Ottawa a déjà commencé à refuser de renouveler des permis temporaires dans les régions centrales de Montréal et de Laval.

Source: Québec demande au nouveau gouvernement fédéral sa collaboration en immigration

Quebec is asking Ottawa to cap the number of non-permanent residents who are exclusively under the federal government’s jurisdiction at 200,000. In a letter sent to his counterparts, the Quebec Minister of Immigration also asked that Quebec regions be spared the screwing imposed on companies that hire temporary workers.

A “grandfather-type clause” must apply to regional companies that have hired foreign workers, says Minister Jean-François Roberge in a letter of which Le Devoir obtained a copy.

The federal government decreed last fall that employers will be able to hire this immigrant category up to 10% of their total workforce, whereas the previous limit was 20% for most industries.

“The refusal to process applications in census metropolitan areas where the unemployment rate is higher [is a] effective measure,” he explains. Laval and Montreal no longer need new workers, while “maintaining the level of TET [temporary foreign workers] in some regions is crucial for many companies facing significant labour issues”.

Ottawa has already begun to refuse to renew temporary permits in the central regions of Montreal and Laval.

Unknown's avatarAbout Andrew
Andrew blogs and tweets public policy issues, particularly the relationship between the political and bureaucratic levels, citizenship and multiculturalism. His latest book, Policy Arrogance or Innocent Bias, recounts his experience as a senior public servant in this area.

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