Un mouvement anti-musulmans menaçant sur le web
2015/03/06 Leave a comment
Not surprising that these movements are migrating to Canada although unlikely to have the same success as in Europe. But CSIS doing its job in monitoring:
Mais sous la rubrique «Extrémisme intérieur», le SCRS évoque l’envers de la médaille de ces menaces islamistes: l’apparition récente sur internet, au Canada, d’un mouvement anti-musulmans semblable à ceux qui existent déjà en Europe.
Les «Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident» (Pegida) attirent par exemple depuis quelques mois des foules impressionnantes sur les grandes places de villes d’Allemagne et du Royaume-Uni.
Le SCRS estime que ce mouvement représente un risque réel, surtout parce que ses sympathisants ont tendance à préconiser la violence dans leurs actions.
La note au ministre Blaney est datée du 18 septembre 2014, soit un peu moins d’un mois avant les attentats meurtriers de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa, les 20 et 22 octobre. Deux militaires ont perdu la vie dans ces attentats commis par des jeunes qui, selon les autorités, se réclamaient de l’islam radical.
Peu après ces événements, des gestes de vandalisme contre des mosquées ont été signalés à Ottawa, et à Cold Lake, en Alberta, des menaces ont été proférées contre l’Association des musulmans de la Colombe-Britannique, et on a fait état d’une augmentation générale dans les signalements d’intimidation et d’harcèlement public de musulmans.
Néanmoins, le SCRS est probablement plus intéressé par le sentiment anti-immigrant et anti-Islam qui a pris racine dans certaines régions du nord de l’Europe, même parmi la classe moyenne, a fait valoir Lorne Dawson, enseignant de sociologie à l’Université de Waterloo et codirecteur du Réseau canadien pour la recherche sur le terrorisme, la sécurité et la société (TSAS).
M. Dawson soupçonne que le SCRS ait été surtout ébranlé par le massacre horrible en juillet 2011 de 77 personnes en Norvège par Anders Behring Breivik, qui avait laissé un manifeste détaillant son idéologie d’extrême-droite, incluant une perspective radicale anti-musulmans.
«En Europe, cela a tendance à attirer les individus violents. Alors s’il y a la moindre chance d’une emprise au Canada, on peut comprendre pourquoi ils sont inquiets, a-t-il évoqué. Je soupçonne qu’il s’agit simplement de diligence raisonnable pour être préparé le plus rapidement possible à la lumière (des gestes) de Breivik.»
Un mouvement anti-musulmans menaçant sur le web | National.
But under the heading Domestic Extremism, the spy service also underscored what might be the flip side of that coin — the recent development “of a Canadian online anti-Islam movement, similar to ones in Europe.”
CSIS characterized it as an “ongoing risk, particularly as its proponents advocate violence.”
The Sept. 18 briefing for Blaney’s office came a little more than a month before soldiers were killed in Canadian attacks just two days apart — murders committed by young men that authorities say were motivated by Islamic extremism.
Shortly after the killings, there was vandalism of mosques in Ottawa and Cold Lake, Alta., threats against the B.C. Muslim Association, and a general increase in reports of public bullying and harassment of Muslims.
However, CSIS is likely more interested in the kind of anti-immigrant, anti-Islam sentiment that has taken root in some parts of northern Europe, even among the middle class, said Lorne Dawson, a University of Waterloo sociology professor and co-director of the Canadian Network for Research on Terrorism, Security and Society.
“They’re just not used to dealing with immigrants at all, let alone immigrants that are quite different,” Dawson said of Europe. “We have a much longer track record of immigration in general — waves and waves of immigrants that have come for decades.”
Dawson suspects CSIS is motivated by the horrific July 2011 slaughter of 77 people in Norway by Anders Behring Breivik, who penned a manifesto outlining his far-right ideology, including an extreme anti-Muslim outlook.
“In Europe, it tends to attract violent individuals. So if (there’s) any chance it’s starting to take wings in Canada, then you can see why they’re concerned,” he said. “I suspect they’re just seeking due diligence to be on top of this at the earliest possible moment in light of Breivik.”
