Processing times for some Canadian immigration applications have surged, but not others. Here’s why

Some interesting comparative data:

There are fewer applications in Canada’s immigration system and the backlog has shrunk in the past year. But why are applicants for some programs seeing a spike in processing times?

As of the end of March, the Immigration Department had 1,976,700 permanent and temporary residence applications in its queue, including 779,900 that surpassed service standards and are deemed backlogged. The total number was down by seven per cent compared to more than 2.1 million a year ago, when the backlog stood at almost 900,000.

Yet, processing time for permanent residence for spouses and common law partners from within Canada (but outside Quebec) has skyrocketed to 29 months from 10 months; sponsorships of parents and grandparents to 36 months from 24; skilled immigrants nominated by provinces to 20 months from 11; and candidates destined for Atlantic provinces, up to 11 months from seven.

Those seeking to extend their stay in Canada have also seen longer wait times: for visitor extension, to 161 days from 88 days; for study permits, to 236 days from 55 days; and for work permits, to 238 days from 101 days.

“If you submit an application, it could show 120 days, but all of a sudden it shoots up to 226 days,” said Tamara Mosher-Kuczer of the Canadian Immigration Lawyers Association. “The processing time is changing constantly, so it means absolutely nothing.” 

The Ottawa lawyer said these surging processing times are at least in part the results of the federal government’s reduced immigration levels announced last October, and they reflect its changing priorities.

In response to a public outcry over surging population growth that has contributed to the housing affordability crisis and strained government services, Ottawa has reduced its annual intake of permanent residents by 21 per cent to 395,000 this year, 380,000 in 2026 and 365,000 in 2027.

It’s also slashing the temporary resident population in Canada, including international students and foreign workers, by 445,901 this year and 445,662 in 2026, while increasing it modestly by 17,439 in 2027. The goal is to reduce its proportion in the country’s overall population from 7.3 per cent to under five per cent in three years. 

“They have these targets and they don’t want to exceed these targets,” said Mosher-Kuczer. “They’re slowing the flow, so that the next cohort goes into the next year.”…

Source: Processing times for some Canadian immigration applications have surged, but not others. Here’s why

Provincial immigration applicants in Canada see soaring processing times. They say the system is unfair

More fall-out from the needed policy reversals:

…Sangha is among many economic immigrants selected and nominated by individual provinces for permanent residence, who are caught up in processing delays; that’s largely because the federal government cut the number of new permanent residents for 2025 by 25 per cent to 395,000 and reduced it further in the next two years.

The provincial immigration nomination program was one of the biggest casualties, with its allocated spaces halved to 55,000 in 2025, 2026 and 2027. 

Apart from putting newcomers’ lives in limbo, it was a big blow for a program whose aim is to settle economic immigrants outside of Toronto, Montreal and Vancouver to places where their skills are needed.

The federal cuts are “one of the factors that’s suppressing the issuance of the actual PR (permanent residence) and the increase of the processing times,” said Calgary immigration lawyer Mark Holthe, on behalf of the Canadian Immigration Lawyers Association.

Beginning in the late 1990s, the provinces reached deals with Ottawa and started their respective nomination programs to recruit immigrants for local workforce needs. (Quebec has had its own special agreement to select its own immigrants.)

Applicants are screened and then referred to the federal Immigration Department for permanent residence processing. Newcomers are to remain in the province that nominate them.

The current delay in processing provincial immigration applications is only affecting nominees who apply under the “non-express entry” streams, which are not prioritized by federal officials.

Sangha, who came here in 2022 and works in IT for a petroleum company, said it’s unfair that he has to wait 21 months for processing when it takes just seven months for those in the express entry streams….

Source: Provincial immigration applicants in Canada see soaring processing times. They say the system is unfair

La balle est dans le camp de Québec, dit le ministre Mendicino

This “blame game” has been going on for some time:

Le gouvernement fédéral a beau être celui qui a le pouvoir d’octroyer la résidence permanente, Québec a sa part de responsabilité dans les dizaines de milliers de dossiers de travailleurs qualifiés en attente, croit le ministre de l’Immigration, Marco Mendicino. En entrevue au Devoir, il s’est dit « encouragé » par le fait que Québec a légèrement augmenté ses seuils pour 2021, mais estime que la balle est toujours dans son camp.

« Il faut comprendre très clairement que Québec établit ses propres seuils d’immigration annuels, et nous recevons plus de demandes pour le PTQQ [Programme des travailleurs qualifiés du Québec] que les [places] permis [es] par Québec. C’est la raison pour laquelle il y a plus d’applications dans l’inventaire », a dit le ministre dans une entrevue accordée en français au Devoir.

Il rappelle que 50 000 travailleurs qualifiés sont en attente d’une résidence permanente, mais que les cibles du Québec ne permettent pas d’absorber toutes les demandes traitées. « Les seuils d’immigration de Québec en 2021, cette année, sont de maximum 26 000 personnes. Ça, c’est la réalité », a déclaré le ministre Mendicino, qui a succédé à Ahmed Hussen à ce poste à la fin 2019.

Il ne cache pas que cette « réalité », soit les seuils trop bas du Québec pour écouler les dossiers en attente, est à l’origine d’une demande de la ministre de l’Immigration, Nadine Girault, enjoignant au fédéral de traiter en priorité les dossiers de travailleurs qualifiés déjà ici. Or, cela n’est pas sans conséquence sur les autres catégories d’immigration, souligne M. Mendicino. « Quand nous faisons l’exercice de priorisation du PTQQ, la réalité est que les autres applications ne sont pas priorisées. […] Ça va rester comme ça tant et aussi longtemps que la demande sera plus grande que les niveaux d’immigration établis par le Québec. »

Regarder vers l’avenir

Il y a deux semaines, Le Devoir avait révélé qu’Ottawa avait reconnu avoir ralenti le traitement des dossiers de travailleurs qualifiés et que c’était attribuable « aux restrictions imposées par le gouvernement du Québec quant aux admissions en raison d’un nombre limité de places dans les niveaux annuels », pouvait-on lire dans des documents gouvernementaux. Ces déclarations avaient agacé Québec, qui a continué de rejeter la responsabilité des délais de traitement sur le gouvernement fédéral, le seul à pouvoir délivrer des résidences permanentes.

Mais le ministre canadien dit qu’il ne souhaite pas « débattre du passé », mais plutôt assainir le climat entre lui et le Québec. « Je vais me concentrer sur aujourd’hui et l’avenir, et je vais livrer tous les travailleurs dont le Québec a besoin pour appuyer sa relance économique. C’est la chose la plus importante pour moi et mon gouvernement », a-t-il dit, en ajoutant qu’Ottawa est un « partenaire de bonne foi » dans cette affaire.

Marco Mendicino rappelle que son ministère a déjà octroyé une résidence permanente à plus de 7000 travailleurs qualifiés du Québec, soit une augmentation de 54 % par rapport à l’an dernier. Il aurait également contribué à fournir au Québec plus de 7000 travailleurs temporaires.

Plus d’anges gardiens

Quant au programme des « anges gardiens », qui vise à régulariser le statut des demandeurs d’asile ayant travaillé en soins directs aux patients pendant la première vague, le ministre fédéral de l’Immigration a dit continuer de talonner son homologue québécoise pour qu’elle élargisse le programme. « J’ai répété que la porte restait ouverte de notre côté pour revisiter les paramètres de programme », a-t-il indiqué, en évoquant une rencontre avec Nadine Girault il y a exactement deux semaines. « Je pense que le Québec veut attendre un peu plus pour regarder le progrès. Mais s’[il] veut élargir le programme, nous sommes prêts. »

En date du 10 avril, seulement 3200 dossiers (représentant 7500 personnes au total) avaient été reçus dans le cadre de ce programme, dont 1400 au Québec. Soucieux d’atteindre sa cible historique de 401 000 immigrants en 2021, le gouvernement fédéral a également lancé le mois dernier un programme permettant à plus de 90 000 étudiants et travailleurs temporaires d’obtenir la résidence permanente.

Source: La balle est dans le camp de Québec, dit le ministre Mendicino