Couillard est insensible en matière de laïcité, dit Legault
2015/01/22 Leave a comment
The Quebec debates start again:
Le premier ministre Philippe Couillard ne doit pas utiliser les récents attentats terroristes de Paris pour repousser le débat sur la neutralité religieuse de l’État, a déclaré mardi le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault.
Selon M. Legault, il est plus que temps de régler la question de la laïcité dans les institutions publiques en imposant des balises.
«Philippe Couillard n’a pas raison d’attendre, c’est inacceptable qu’on attende, on a déjà trop attendu dans le dossier de la laïcité au Québec, a-t-il dit. On doit agir, on doit mettre en place des balises dans une charte, dans une loi, on doit mettre ce dossier derrière nous.»
M. Legault reconnaît que la lutte à l’intégrisme est une question distincte de la laïcité, mais il juge que M. Couillard fait fausse route en repoussant le débat parce qu’il veut éviter d’amalgamer les deux sujets.
«J’ai beaucoup de difficulté à suivre Philippe Couillard, a-t-il dit. Philippe Couillard est vraiment insensible à tous les dossiers qui touchent l’identité québécoise. C’est une insensibilité qu’il montre depuis qu’il est élu.»
From the Government side, a focus on identifying best practices to counter radicalization:
On cherchera surtout à détecter ceux qui flirtent avec les organisations fondamentalistes.
Le but poursuivi sera de «nous protéger collectivement, protéger les familles qui sont à risque avec un enfant qui se radicalise, et protéger le public», a fait valoir Mme Weil.
Pour mener à bien sa tâche, Mme Weil est entourée des ministres de l’Éducation, Yves Bolduc, de la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, de la Sécurité publique, Lise Thériault, de la Famille, Francine Charbonneau, et de l’Emploi, François Blais.
Les organismes communautaires et religieux, notamment musulmans, sans compter bien sûr les corps policiers (municipaux, Sûreté du Québec et Gendarmerie royale du Canada), seront mis à contribution pour soutenir l’action gouvernementale.
Québec dit vouloir s’inspirer des meilleures pratiques mondiales en ce domaine et présenter des mesures concrètes «pour détecter, contrer la radicalisation» de certains jeunes.
Le bouquet de mesures sera réuni dans un plan d’action interministériel et intersectoriel.
Le travail de déblayage du dossier a déjà été fait par les fonctionnaires. Vendredi, une première réunion ministérielle devrait permettre de préciser le cadre de travail et l’échéancier.
Le plan d’action devrait être rendu public «dans l’année» en cours, a promis la ministre Weil, en s’engageant à ce que le processus ne s’étire pas pendant «trois ans, disons, pas deux ans».
«On ressent tous qu’il ne faut pas fermer les yeux, qu’il faut y travailler. Il ne faut pas rester passif par rapport à ce phénomène-là», a-t-elle dit, un phénomène «pas très bien compris».
