Le Devoir editorial: Gouverner, le cœur en moins [immigratiion]
2025/07/31 Leave a comment
Merited strong critique:
…Il existe en gouvernance une règle qui n’a rien de sorcier et qui tombe sous le couvert du gros bon sens : avant de prendre une décision susceptible de toucher de manière directe la sécurité financière et la stabilité de familles déjà jugées vulnérables, il est préférable d’effectuer une solide collecte d’informations et d’obtenir une validation juridique, surtout si l’on suspecte un « flou » dans la rédaction d’un article de loi. Québec a plutôt provoqué une secousse dans le train-train de familles immigrantes avant de vérifier si sa décision était la bonne.
Voilà une manière de gouverner à rebrousse-poil, et le cœur en moins.
Les faux pas et les maladresses s’accumulent dans le champ crucial de l’immigration, qui marie la vitalité de notre économie à nos compétences comme société d’accueil. La bienveillance devrait y figurer en tête de liste, ce qui ne l’empêcherait pas de cohabiter avec des facteurs clés comme le respect de nos valeurs, la vitalité du français (notamment à Montréal) ou nos capacités à offrir des services en santé, en éducation et en soutien à la famille. Les déclarations politiques s’additionnent désormais pour faire valoir que nos systèmes craquellent notamment en raison d’un volume trop important d’entrées
Source: Gouverner, le cœur en moins
… There is a rule in governance that is not rocket science and that falls under the guise of common sense: before making a decision likely to directly affect the financial security and stability of families already considered vulnerable, it is preferable to carry out a solid collection of information and obtain legal validation, especially if we suspect a “blur” in the drafting of an article of law. Instead, Quebec caused a shock in the train of immigrant families before checking whether its decision was the right one.
This is a way to govern backwards, and the heart less.
Missteps and clumsiness accumulate in the crucial field of immigration, which combines the vitality of our economy with our skills as a host society. Benevolence should be at the top of the list, which would not prevent it from coexisting with key factors such as respect for our values, the vitality of French (especially in Montreal) or our ability to offer health, education and family support services. Political statements are now adding up to argue that our systems are cracking, in particular because of too many entries
